jeudi 28 février 2019

Le petit gravelot est déjà arrivé sur le marais de Biron. (La saligue aux oiseaux)

Le faucon pèlerin y aura passé tout l'hiver et selon un jeune technicien de la fédération des chasseurs des Pyrénées-Atlantiques qui est propriétaire du site, c'est au moins son 5e hivernage complet. 

En plus des photos: 1 hirondelle de cheminée, 1 chevalier guignette, une dizaine de chipeau et de sarcelle d'hiver, 3 grande aigrette, un couple de goéland leucophée qui parade, etc...!! et les ardéidés habituels. 

 Passage de grues cendrées

Le premier petit gravelot de la saison.

mardi 26 février 2019

1 des 4 grandes aigrettes qui sont stationnées au lac d'Artix.

Aucune n'a le bec noir, ce qui veut dire qu'elles sont toutes des immatures et sans possibilité de reproduction en 2019, elles devront attendre en 2020, elles sont nées en 2018. 

vendredi 22 février 2019

L’historique du chevalier guignette, actitis hypoleucos, dans les Pyrénées-Atlantiques, à travers la littérature naturaliste.

Le but recherché de ce document est de faire le point sur la nidification de ce limicole commun entre les anciens écris et l’actuel. Parce qu’à la lecture des différents livres dans ma bibliothèque, il y a des incohérences. Si les différents auteurs sont d’accord sur sa présence attestée dans les Pyrénées, ils ne le sont pas sur sa reproduction.
L’autre objectif est de donner des informations à partir de livres anciens et rares pour la connaissance de cet oiseau.

Le livre le plus complet de tous : Limicoles, Gangas et pigeons d’Europe. Tome 2. Paul Géroudet. (1983). Page 143/155. (Mais il ne parle pas des Pyrénées).

Extrait : Limicoles nicheurs de France : Philippe J. Dubois., Roger Maheo. (1986). Page 221 à 232.
- Nom latin : Actitis (ou tringa) hypoleucos, vient du grec hypo, « sous » et leucos « blanc ».
- Famille : Scolopacidés.
- Catégorie faunistique : Paléarctique (Europe) et non holarctique (Amérique) contra Voous qui n’avait pas différencié cette espèce de son congénère américain le chevalier grivelé :  Actitis macularia.
- Spéciation : Monotypique. Il existe une seule autre espèce du genre Actitis : le chevalier grivelé, originaire d’Amérique du nord.
- Aire de reproduction : niche de la Sibérie occidentale à la latitude sud 37° N (environ Espagne, Turquie).
- Migration : Cette espèce, principalement migratrice, ne laisse que quelques hivernants sur les littoraux atlantique et méditerranéen. Il hiverne principalement en Afrique jusqu’au Cap.
- Nidification en France : (1986) Il niche principalement dans la moitié nord de la Somme jusqu’en Alsace, puis de la Franche-Comté jusqu’aux Alpes-Maritimes, enfin dans le Massif Central. Plus à l’ouest, hormis les Pyrénées qu’il fréquente une petite population subsiste dans le Centre-ouest.
- Aquitaine : Aucune preuve n’a été apportée à ce jour. (1986). Il semble bien représenté entre 900 et 950 m d’altitude (Le Bail) ainsi que dans le Gave de Pau. Ces données ne sont pas suffisantes pour avoir un ordre de grandeur de la population pyrénéenne.
- Milieux fréquentés : Dans les Pyrénées, l’espèce sélectionne les portions de rivières à débit rapide d’une largeur variant de 3 à 5 mètres, parsemées de galets voire de gros blocs de pierre par endroit, de plages composées de petits cailloux ou de sable, tandis que la végétation alentour consiste en saules salix sp
Et en aulnes Alnus glutinosa. (Le Bail).
- Ponte : elle a lieu dans la première moitié de mai. L’intervalle entre chaque œuf est de 24 h, l’incubation dure de 21 à 22 jours. Les jeunes ne s’envolent qu’à l’âge de 26-28 jours.
- Durée de vie : Une guignette a vécu 10 ans et 3 mois.

Extrait : Histoire des oiseaux d’Europe : Laurent J. Yeatman (1971). Page 181.
Ce chevalier niche au bord des cours d’eau rapide…./…L’aménagement des rivières limite ses possibilités d’installation dans toutes les régions sans exception on constate la diminution de ses effectifs.

Extrait : Atlas des oiseaux nicheurs de France : Laurent Yeatman (1976). Page 88.
Nidification certaine : 4 carrés
Nidification probable : 4 carrés
Nidification possible : 2 carrés
Il n’y a aucune analyse écrite en ce qui concerne les Pyrénées.
Seule cette explication : Sa fréquence en toutes saisons pourrait lui mériter un similaire à celui en usage dans les pays anglosaxons « Common Sandpiper ». Si son plumage, ses attitudes et ses cris rendent faciles l’observation de cette espèce, il est au contraire difficile d’obtenir des preuves de nidifications car œufs et nids sont habillement cachés sous des saules ou sous d’autres riverains ; en outre de nombreux oiseaux erratiques non nicheurs se promènent en été et peuvent être sources de confusion.

Extrait : Nouvel Atlas des oiseaux nicheurs de France : 1985-1989. Dosithée Yeatman-Berthelot & Guy Jarry. (1994). Page 310.
Trois pôles principaux, de nos jours, retiennent en France des chevaliers guignettes : Les Pyrénées-Atlantiques, le val de Loire et ses affluents dans la partie du fleuve qui baigne le Massif Central.
Nidification certaine : 6 carrés
Nidification probable : 7 carrés
Nidification possible : 2 carrés

Extrait : Le monde animal en 13 volumes, Tome VIII, Oiseaux 2 : Bernhard Grzimek (1975). Page 146.
Comme l’indique déjà son nom allemand « Flussuferläufer » (coureur de rive), le chevalier guignette court le long des rives, ou il cherche sa nourriture, en balançant fréquemment son corps…/…. Son nid se trouve également près de l’eau, bien caché sous les hautes plantes de la rive.

Extrait : Histoire des oiseaux de France, Suisse et Belgique. Christian Vansteenwegen. (1998). Page 235.
Ce limicole extrêmement fréquent au passage migratoire dans de grande variété de milieux est pratiquement inféodé, pour sa reproduction, aux torrents d’altitude, à l’étage montagnard jusqu’à 1500 mètres.

Deux livres aux textes similaires :
Inventaire des oiseaux de France. Philippe J. Dubois et all. (2000). Page 177/178.
Guide encyclopédique des oiseaux du Paléarctique occidental. Mark Beaman & Steve Madge. (1998). Page 342.

jeudi 21 février 2019

Un chevalier culblanc au cœur de l'hiver au lac d'Artix. c'est de l'hivernage.

Cela me semble tôt pour un migrateur. d'autant qu'un oiseau est présent depuis le début de l'hiver, difficile à dire si c'est le même !!! c'est très probable 

lundi 18 février 2019

Le chevalier guignette dans les Pyrénées-Atlantiques.

Chevalier guignette Actitis hypoleucos (Linnaeus, 1758)
Particularité nominale : Une guignette, un chevalier guignette.

Le chevalier guignette se reproduit très largement dans toute l’Europe sous toutes les latitudes du bassin méditerranéen au cercle polaire en passant par les îles Britanniques, il est un migrateur abondant dans les Pyrénées et un hivernant régulier au vu de mes notes de terrain.
- Du gave de Bious 1600 m, au pont de Louvie-Juzon, gave d’Ossau.
- Sur le gave de Pau de Nay au lac d’Artix. 
- Sur les gaves réunis de Peyrehorade à l’embouchure de l’Adour.
- Sur la retenue collinaire d’Ayguelongue.
- Sur la réserve, La saligue aux oiseaux de Biron.
- En pays basque sur divers cours d’eau.

Petit limicole solitaire en hivernage, la guignette est facilement reconnaissable à ses hochements de queue nerveux et à sa partie blanche qui remonte à l’épaule, avec les parties brunes et unies sur le dos. Il vole au ras de l’eau avec des battements d’ailes arqués vers le bas et semblant parfois être hésitant voir saccadé avec de courts planés. 

Les vrais risques de confusion sont minimes puisque à la fois le chevalier grivelé Actitis macularia et le bécasseau de Temminck Calidris Temminckii sont des migrateurs rares. Néanmoins il est possible que des ornithologues non expérimenté puissent le confondre avec un chevalier culblanc Tringa ochropus. Pour éviter cette confusion, la barre alaire blanche se voit de loin, elle est unique parmi les petits chevaliers européens et le croupion n’est jamais blanc. 

Il commence sa migration postnuptiale au début du mois de juillet, sa présence dans le piémont pyrénéen peut poser des interrogations avec les effectifs nicheurs en Béarn, notamment le long du Gave de Pau et dans les vallées pyrénéennes. Il faut attendre le pic de sa migration dans la première quinzaine d’août pour voir ses effectifs nettement en augmentation avec des troupes et des regroupements d’oiseaux allant à plus d’une dizaine, voir une cinquantaine individus. (obs pers)

C’est en soirée qu’ils sont les plus visibles et observables le long des cours d’eau, des rivières et des fleuves. Ils fréquentent surtout les eaux douces, posés sur les berges et sur des branches mortes. Volubiles, ils sont vite repérables à la tombée du jour par leurs cris, qui est un suisuisui ou hidicdididi plaintif et fluté.

Lorsqu’ils sont en migration sur le littoral maritime Aquitain (Obs pers sur la digue de Tarnos), l’eau douce n’est jamais très loin. A l’intérieur des terres, les lacs collinaires ont largement favorisés les sites de pose, de gagnage et d’hivernage à la fois pour le chevalier guignette, mais aussi pour d’autres petits limicoles. En effet depuis de nombreuses années des guignettes sédentaires sont observés, certes en faible nombre, mais il semble que cette tendance se confirme de plus en plus dans les Pyrénées-Atlantiques coté basque.

Effet du réchauffement climatique ou pas, cette théorie est à prendre en compte, sans en faire une généralité. Disons que les milieux d’accueil sont les bords des vasières des fleuves et autres cours d’eau où l’influence des marées y est pour beaucoup à la fois en Pays basque et sur l’Adour,
Lorsque les lacs collinaires sont à sec après l’arrosage des cultures maïsicultrices, le chevalier guignette en migration se nourrit sur les parties sèches du fond de la retenue et pas dans la vasière humide, observation (in natura)  au lac d’Ayguelongue 64.

Pendant son hivernage le chevalier guignette est très souvent isolé. Il est rare d’observer plus de deux individus, l’oiseau semble se réserver un espace alimentaire car il chasse régulièrement l’intrus de la même espèce et reprend sa recherche alimentaire en linéaire au bord de l’eau. Tout en déambulant il happe à peu près toutes les bestioles qu’il aperçoit sur son passage entre et sous les pierres. (Selon Géroudet 1983) coléoptères, diptères, papillons pour les plus fréquentes, puis des hémiptères, orthoptères, phrygames, fourmis, araignées, crustacés, mollusques, vers, têtards, de minuscules grenouilles et poissons.

C’est de part ce comportement que l’on arrive à les comptabiliser ou tout simplement les observer pour le plaisir de voir des individus en hivernage.
Une vraie interrogation se pose lors de l’hivernage, ou vont les guignettes nicheurs des vallées pyrénéennes ? Est-ce ces oiseaux que l’ont observent tout au long de l’hiver ? 

(Mayaud 1936) le signale comme migrateur très commun sur les rivages maritimes en automne et au printemps. Si l’oiseau s’attarde en migration postnuptial, il est beaucoup moins visible au printemps, il est rare de voir des groupes individus en stationnement. La migration prénuptiale débute à la fin mars pour un passage maximum fin avril début mai. Beaucoup remontent directement de la zone tropicale de l’Afrique, au vu du peu d’observation à cette période, il semble que la route migratoire soit plus à l’est, le long de la méditerranée.  

Les effectifs en hivernage ne semblent pas dépasser une petite cinquantaine d’oiseaux sur l’ensemble des Pyrénées, alors qu’en migration il semblerait que le passage atteint plusieurs milliers d’oiseaux.

A cela je me dois de rajouter mes propres observations en plaine alluviale sur le Gave de Pau, au lac d’Artix (110 m), depuis 1984, de la retenue collinaire d’Ayguelongue (159 m), depuis 1996, où j’ai observé l’oiseau pendant sa reproduction et chaque mois de l’année, ce qui lui donne un statut de sédentaire.
Il en est de même au lac de Castet (420 m), en vallée d’Ossau ou l’oiseau a aussi une présence sédentaire dans cette partie du gave d’Ossau à régime torrentiel.
L’observation la plus haute du chevalier guignette que j’ai faite est sur le gave de Bious à 1600 m, en vallée d’Ossau.

- Sur le gave de Pau en amont du lac d'Artix où j'avais observé 2 adultes et 1 juvénile le 4 juin 1987.
- Le 6 septembre 2004, je fus intrigué par le comportement d'un adulte de Chevalier Guignette qui poursuivait un jeune de la même espèce pour le faire s'envoler.

En conclusion, je ne vois aucune menace tant que les gaves et les cours d’eau des Pyrénées-Atlantiques ne seront pas endigués et bétonnés, ni le faible impact le long des gaves par le dérangement touristique qui ne me semble pas être un élément perturbateur,  
De plus l’espèce n’est pas chassable.  
  
Andréas Guyot.  

mardi 12 février 2019

Une visite au marais d'Orx pour aller voir la sarcelle à ailes vertes. (Une américaine).

De son ancien nom, sarcelle d'hiver d'Amérique, elle est devenue sarcelle à ailes vertes. Anas carolinensis. Après s'être appelé jadis: sarcelle de la Caroline. 
A noté que les deux sarcelles d'Amérique et d'Europe ont le miroir vert.

Sur cette photo chez Anas carolinensis à gauche on distingue une tête plus ronde et plus haute par apport à la sarcelle d'hiver d'Europe Anas crecca. à droite.

Aux états unis sur la côte ouest des îles Aléoutiennes ils ont Anas nimia, qui est l'équivalent de notre sarcelle d'hiver, mais en plus gros. 
"Cette sous-espèce, décrite seulement en 1948 est d'une validité quelque peu douteuse". Page 44: John Gooders & Trevor Boyer, dans: Canard de l’hémisphère nord. 

La sarcelle d'hiver d'Amérique ici au centre a longtemps était considéré comme une sous-espèce de la sarcelle d'hiver d'Europe. Aujourd'hui c'est une espèce à par entière.
Son nom latin a aussi évolué de Anas crecca crecca, puis Anas crecca carolinensis elle est devenu Anas carolinensis.
Ref: Guide des canards, des oies, et des cygnes. S Madge & H Burn. Delachaux & Niestlé.
Dans: Le guide encyclopédique des oiseaux du Paléarctique occidental. Mark Beaman et Steve Madge: 1998, page 134, elle est considérée comme espèce (race).
Dans: Le grand guide ornitho les oiseaux, Killan Mullarney, Dan Zetterstrom, Lars Svensson. page 47, ils est fait mention d'individu hybride.  
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Pygargue à queue blanche

Cigogne blanche, parade et accouplement.

jeudi 7 février 2019

dimanche 3 février 2019

Je n'ai pas revu le pouillot à grands sourcils, mais j'ai eu la visite d'un geai des chênes.

C'est un oiseau qui est difficile à faire en photo, j'ai eu la chance que ce soit lui qui est venu se poser dans l'arbre, et pas moi qui ai été vers lui, sinon cela aurait été comme d'habitude, il s'enfuit en poussant un cri d'alarme. 

Je n'ai pas eu la chance de voir le pouillot à grands sourcils, mais un pouillot véloce, surement le même individu qu'hier, il lui ressemble bien.  
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Autre pouillot observé en France.

Sur l'île de Noirmoutier.

samedi 2 février 2019

51e jour d'hivernage pour le pouillot à grands sourcils de la bambouseraie.

Phylloscopus inornatus. (à grands sourcils), il est migrateur en France.

Phylloscopus collybita. (véloce), il est sédentaire en France.

Ces deux pouillot sont dans le même milieu, souvent ils se font la chasse, peut-être pour une défense de territoire lié à la recherche de nourriture, c'est souvent ce que j'ai lu, il avait l'air paisible.   

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Autre pouillot observé en France.

La Guérinière est sur l'île de Noirmoutier.

vendredi 1 février 2019

50e jour d'hivernage pour le pouillot à grands sourcils, il est dans les bambous.

L'oiseau n'est plus dans le parc d'entreprise de hélio-parc, il est dans un jardin d'une maison à l'abandon ou viennent en dortoir les étourneaux. d'ou les nombreuses fientes sur les feuilles.

Du 42e au 50e jour, je ne l'avais pas observé, je commençais à perdre espoir.   



Nouvel endroit d'observation.