Le littoral Landais (carte 43 XII) est composé d'une bande dunaire sur toute la façade atlantique. Les enrochements en épis, les blockhaus, ainsi que la jetée portuaire, constituent un milieu favorable pour le bécasseau violet sur le littoral de Capbreton.
Nous avons pu suivre l'hivernage complet d'au moins 5 individus sur cet ensemble. L'atlas des oiseaux d'hiver en France ne faisant pas état de cet hivernage, il nous a paru intéressant de signaler la cas d'autant plus que la bibliographie régionale ne signale pas non plus cet hivernage.
L'espèce est régulièrement observée sue la digue de Tarnos située à 15 km avec environ 12 individus, toutefois ces deux populations sont distinctes l'une de l'autre.
Bibliographie:
Yeatman - Berthelot (1991) Atlas des oiseaux en hiver, SOF. Paris
Géroudet Paul (1982) Limicoles, Gangas et pigeons d'Europe. Delachaux et Niestlé; Neuchatel. Paris.
Blake Gérard (1980) Observation du bécasseau violet sur le bassin d'Arcachon et la côte basque. Le courbageot, 7/8:16-17.
Andréas Guyot.
La Bergeronnette: 10:6 (1992) 2e trimestre.
Blog des observations ornithologiques avec un intérêt particulier pour la saligue du lac d'Artix que je visite depuis l'année 1984. (2) et depuis 1996 du lac collinaire d'Ayguelongue, lorsqu'il est puisé, il devient une vasière, il attire de très nombreux limicoles. (3) suivre la migration à Ciboure en lisant les bagues des goélands et observant la migration en piémont sur le plateau de Buzy
samedi 6 juin 1992
vendredi 5 juin 1992
Hivernage régulier de l'hirondelle des rochers (Hirundo rupestris) à Pau.
La situation et l'orientation architecturale du boulevard des Pyrénées, semble propice à l'hivernage des hirondelles de rochers.
Depuis quelques années, j'ai l'occasion de suivre régulièrement un groupe de 15 à 25 individus de novembre à février. Si l'atlas des oiseaux de France en hiver (Yetman & Berthelot 1991) mentionne l'hivernage dans les Pyrénées-Atlantiques, la carte 45 XV ne la signale pas.
Dans l'atlas des oiseaux nicheurs d'Aquitaine (Boutet & Petit 1987) N. Pinczon du Sel signale une observation hivernale le 20 décembre 1982 à Hasparren; carte 44 XIII.
Ce boulevard est situé en terrasse, il est maintenu par un ensemble de hautes voûtes d'environ 30 mètres et orienté plein Sud. A son pied, un versant pentu composé d'une palmeraie, de mimosas et d'un jardin de rocaille. Les parties Sud-Ouest, Ouest et Est sont abritées par de nombreux et grands arbres longeant un canal. De plus la région paloise bénéficie d'un climat doux, sans vent dominant et d'une absence de brouillard.
Bibliographie:
Yetman -Berthelot (1991) Altlas des oiseaux de France en Hiver. S.O.F. Paris.
Boutet - Petit (1987) Atlas des oiseaux nicheurs d'Aquitaine. C.R.O.A.P. Bordeaux.
Andréas Guyot
La bergeronnette: 10:3 (1992) 2e trimestre.
Depuis quelques années, j'ai l'occasion de suivre régulièrement un groupe de 15 à 25 individus de novembre à février. Si l'atlas des oiseaux de France en hiver (Yetman & Berthelot 1991) mentionne l'hivernage dans les Pyrénées-Atlantiques, la carte 45 XV ne la signale pas.
Dans l'atlas des oiseaux nicheurs d'Aquitaine (Boutet & Petit 1987) N. Pinczon du Sel signale une observation hivernale le 20 décembre 1982 à Hasparren; carte 44 XIII.
Ce boulevard est situé en terrasse, il est maintenu par un ensemble de hautes voûtes d'environ 30 mètres et orienté plein Sud. A son pied, un versant pentu composé d'une palmeraie, de mimosas et d'un jardin de rocaille. Les parties Sud-Ouest, Ouest et Est sont abritées par de nombreux et grands arbres longeant un canal. De plus la région paloise bénéficie d'un climat doux, sans vent dominant et d'une absence de brouillard.
Bibliographie:
Yetman -Berthelot (1991) Altlas des oiseaux de France en Hiver. S.O.F. Paris.
Boutet - Petit (1987) Atlas des oiseaux nicheurs d'Aquitaine. C.R.O.A.P. Bordeaux.
Andréas Guyot
La bergeronnette: 10:3 (1992) 2e trimestre.
jeudi 4 juin 1992
Le comptage des grands cormorans au lac d'Artix.
Les grands cormorans (Phalacrocorax carbo) ayant choisi le gave de Pau comme lieu d'hivernage se regroupent tous les soirs au dortoir du lac d'Artix. Il existe le long des berges du gave des reposoirs où l'on peut voir des cormorans, mais ils ne passent pas la nuit sur les arbres. Ils rentrent à Artix dans l'après-midi, par petits groupes.
Le moment le plus favorable pour effectuer les comptages se situent à l'aube lorsque ces oiseaux quittent le dortoir pour aller pêcher. En moins d'une heure, ils se dispersent au-dessus du gave.
Vers l'amont, on peut suivre leur progression d'Artix à St Pé de Bigorre sur 50 kms environ. Pour savoir comment ils se répartissent sur le gave, nous avons effectué des comptages en plusieurs endroits.
Méthodologie :
Dès les premières lueurs de l'aube (vers 8 h à la mi-janvier) les premiers s'envolent. Pour ne pas manquer les premiers départs, il faut arriver au lac d' Artix une demi-heure avant le lever du soleil. En revanche, au pont des grottes de Bétharram, les premiers n'arrivent que vers 9 h, 9 h 20. A Pau il faut être en place avant 8 h 40. Ils défilent au-dessus de votre tête.
Comme pour le tour de France cycliste, quelques échappés au début puis le gros peloton scindés en deux, enfin quelques attardés. Par petits groupes, ils quittent le vol pour se poser sur l'eau et se mettre à pêcher. S'ils ne trouvent pas de poissons, ils repartent et peuvent ainsi passer au-dessus de vous dans l'autre sens.
Pour avoir un résultat fiable, il faudrait utiliser la méthode que le parc national emploie pour le comptage des grands rapaces, mobiliser le plus d'observateur possible, repartis régulièrement sur le terrain le même jour, à la même heure, en pendant le même temps. Par exemple pour les cormorans de 8 à 10 heures vers la mi-janvier, époque où leur nombre est le plus important. On note l'heure de passage de chaque vol, le nombre de cormorans pour éviter les comptages en double, le sens du déplacement.
Résultats :
On pourra ainsi affiner les résultats que nous avons obtenus avec un taux d'incertitude élevé car effectués sur des jours différents du mois de janvier par trois personnes seulement. Ils donnent cependant un ordre de grandeur du phénomène. Les 297 cormorans qui d'envolent d'Artix vers l'amont, ne sont plus que 139 au-dessus de la gravière d'Artiguelouve, 89 au pont de Lescar, 75 au pont d'Espagne, 31 au pont d'Assat et 20 au pont des grottes de Bétharam.
On trouve donc sur l'eau, 138 cormorans entre Artix et Artiguelouve, 50 entre Artiguelouve et Lescar, 14 entre Lescar et Pau, 44 entre Pau et Assat, 11 entre Assat et Bétharam et 20 en amont du pont des grottes.
On remarque que deux cormorans sur trois pêchent en aval du pont de Lescar dans la zone où dominent les poissons blancs, la plupart de peu d'intérêt pour les pêcheurs. La densité des cormorans (15 à 20 au km) dans cette zone devient nettement plus faible en amont de Pau (1 à 3 au km) dans la zone à truites.
Cette dernière densité, comparée à celle des pêcheurs relativise le phénomène cormoran, en dehors de tout effet médiatique. Pour une meilleure connaissance de notre environnement avec les pêcheurs l'an prochain.
Duplaa Jo, Garcia Georges, Guyot Andréas.
La Bergeronnette : 10:1-2 (1992) 2e trimestre.
Le moment le plus favorable pour effectuer les comptages se situent à l'aube lorsque ces oiseaux quittent le dortoir pour aller pêcher. En moins d'une heure, ils se dispersent au-dessus du gave.
Vers l'amont, on peut suivre leur progression d'Artix à St Pé de Bigorre sur 50 kms environ. Pour savoir comment ils se répartissent sur le gave, nous avons effectué des comptages en plusieurs endroits.
Méthodologie :
Dès les premières lueurs de l'aube (vers 8 h à la mi-janvier) les premiers s'envolent. Pour ne pas manquer les premiers départs, il faut arriver au lac d' Artix une demi-heure avant le lever du soleil. En revanche, au pont des grottes de Bétharram, les premiers n'arrivent que vers 9 h, 9 h 20. A Pau il faut être en place avant 8 h 40. Ils défilent au-dessus de votre tête.
Comme pour le tour de France cycliste, quelques échappés au début puis le gros peloton scindés en deux, enfin quelques attardés. Par petits groupes, ils quittent le vol pour se poser sur l'eau et se mettre à pêcher. S'ils ne trouvent pas de poissons, ils repartent et peuvent ainsi passer au-dessus de vous dans l'autre sens.
Pour avoir un résultat fiable, il faudrait utiliser la méthode que le parc national emploie pour le comptage des grands rapaces, mobiliser le plus d'observateur possible, repartis régulièrement sur le terrain le même jour, à la même heure, en pendant le même temps. Par exemple pour les cormorans de 8 à 10 heures vers la mi-janvier, époque où leur nombre est le plus important. On note l'heure de passage de chaque vol, le nombre de cormorans pour éviter les comptages en double, le sens du déplacement.
Résultats :
On pourra ainsi affiner les résultats que nous avons obtenus avec un taux d'incertitude élevé car effectués sur des jours différents du mois de janvier par trois personnes seulement. Ils donnent cependant un ordre de grandeur du phénomène. Les 297 cormorans qui d'envolent d'Artix vers l'amont, ne sont plus que 139 au-dessus de la gravière d'Artiguelouve, 89 au pont de Lescar, 75 au pont d'Espagne, 31 au pont d'Assat et 20 au pont des grottes de Bétharam.
On trouve donc sur l'eau, 138 cormorans entre Artix et Artiguelouve, 50 entre Artiguelouve et Lescar, 14 entre Lescar et Pau, 44 entre Pau et Assat, 11 entre Assat et Bétharam et 20 en amont du pont des grottes.
On remarque que deux cormorans sur trois pêchent en aval du pont de Lescar dans la zone où dominent les poissons blancs, la plupart de peu d'intérêt pour les pêcheurs. La densité des cormorans (15 à 20 au km) dans cette zone devient nettement plus faible en amont de Pau (1 à 3 au km) dans la zone à truites.
Cette dernière densité, comparée à celle des pêcheurs relativise le phénomène cormoran, en dehors de tout effet médiatique. Pour une meilleure connaissance de notre environnement avec les pêcheurs l'an prochain.
Duplaa Jo, Garcia Georges, Guyot Andréas.
La Bergeronnette : 10:1-2 (1992) 2e trimestre.