Avec Jo Duplaa, nous ne voulions pas manquer l'événement de découvrir à marée basse la digue de Tarnos, mais aussi le littoral basque (carte 44 Xii).
Tous les épis rocheux et les grèves ont été pris d'assaut par les chercheurs de crustacés. Seuls, deux endroits étaient inaccessibles: La digue de Tarnos à l'embouchure de l'Adour et un épis rocheux à Biarritz. c'est sur ces deux endroits que les oiseaux se sont réfugiés.
Alors que sur la digue, nous comptions d'ordinaire en moyenne 12 individus, ce jour là, au plus fort du coefficient 119 à 12 heures, nous avons compté 33 bécasseaux violets, 1 bécasseaux variable, 1 tournepierre.
Ensuite nous nous sommes rendus à Biarritz entre le Port vieux et le rocher de la vierge. là, à un endroit ou personne n'ose descendre, nous en avons compté 7 bécasseaux violets. Cela fait un total de 40 bécasseaux violets, jamais aucun chiffre n'avait été aussi important sur la côte basque.
Il semble qu'il s'agit d'oiseaux hivernants plutôt qu'un remontée de la migration car le même jour, sur la côte entre Ciboure et Hendaye, nous avons observé 4 bruants des neiges et 70 mouettes mélanocéphales au large de Biarritz, ces deux espèces sont connus pour leurs hivernages.
Nous avons là, un chiffre minimum d'un jour. j'avais personnellement observé jusqu'à 25 bécasseaux violets sur le littoral basque en période normale, Vu l'étendue de la côte et les possibilités d'accueil, un chiffre de 40 oiseaux ne me semble pas extraordinaire pour l'hivernage, d'autant plus qu'il restait encore 23 bécasseaux violets le 18 avril 1993. Ce serait une bonne année pour l'espèce, qu'en est-il ailleurs ?
Bibliographie:
Yeatman - Berthelot (1991) Atlas des oiseaux nicheurs de France en hiver. S.F.O. Paris.
Blake G. (1980) Observations du bécasseau violet sur le bassin d'Arcachon et la côte Basque - Le Courbageot 7/8: 16-17.
Guyot A. (1992) : Date d'hivernage précoce pour le bécasseau violet sur la digue de Tarnos. La Bergeronnette 9:20.
Guyot A. (1992) : Hivernage du bécasseau violet sur le littoral landais à Capbreton "carte 43 XII" La Bergeronnette 10:6.
Andréas Guyot.
La bergeronnette: 15;7-8 (1993) 3e trimestre.
Blog des observations ornithologiques avec un intérêt particulier pour la saligue du lac d'Artix que je visite depuis l'année 1984. (2) et depuis 1996 du lac collinaire d'Ayguelongue, lorsqu'il est puisé, il devient une vasière, il attire de très nombreux limicoles. (3) suivre la migration à Ciboure en lisant les bagues des goélands et observant la migration en piémont sur le plateau de Buzy
mercredi 10 mars 1993
lundi 1 mars 1993
Un élément de dimorphisme chez le vautour percnoptère ou percnoptère d'Egypte (Neophron percnopterus).
Nous avons eu l'occasion de suivre un couple de Vautours percnoptères dès le début de son installation sur l'aire de nidification. Nous avons constaté en suivant les accouplements, une différence de ton dans la couleur de la tête du mâle et la femelle: la tête du mâle dans toute sa partie pelée est jaune orangé, alors que celle de la femelle est jaune paille, plus ou moins nuancée.
Cette différence est-elle due à une excitation temporaire sexuelle en période d'accouplement uniquement?
Nous avons donc voulu savoir si ce dimorphisme se vérifiait sur le autres couples de nos vallées béarnaises et aragonaises. Sur sept couples du côté français et quatre du coté espagnol, nous avons constaté cette différence très nette, uniquement dans de bonnes conditions d'observation.
Un autre détail nous a frappés, bien que moins perceptible: la femelle est légèrement plus grosse que le mâle. Toutefois, ce n'est visible que si les oiseaux sont posés, alors qu'en vol nous avons suivre les mâles et les femelles grâce à la différence de couleur de la face.
Nous demandons à tous les observateurs de Percnoptères d'avoir l'amabilité de nous confirmer ou infirmer dans cette recherche car nous n'avons rien trouvé dans la bibliographie.
Cette différence est-elle due à une excitation temporaire sexuelle en période d'accouplement uniquement?
Nous avons donc voulu savoir si ce dimorphisme se vérifiait sur le autres couples de nos vallées béarnaises et aragonaises. Sur sept couples du côté français et quatre du coté espagnol, nous avons constaté cette différence très nette, uniquement dans de bonnes conditions d'observation.
Un autre détail nous a frappés, bien que moins perceptible: la femelle est légèrement plus grosse que le mâle. Toutefois, ce n'est visible que si les oiseaux sont posés, alors qu'en vol nous avons suivre les mâles et les femelles grâce à la différence de couleur de la face.
Nous demandons à tous les observateurs de Percnoptères d'avoir l'amabilité de nous confirmer ou infirmer dans cette recherche car nous n'avons rien trouvé dans la bibliographie.
Andréas Guyot
Jean-Luc Ligor
Regardez vivre les oiseaux
M.J.C du Läu, 81 av du loup.
F-64000 Pau
Ref: Nos oiseaux, 42:40 (1993)
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Traduction d'une lettre de Jorge Soto Lopez a Burgos.
Cher amis
A propos de votre demande d'information parue dans la revue La Garcilla à la S.E.O. sur un apparent dimorphisme sexuel chez l'espèce Neophron percnopterus, Je tiens à vous dire ceci.
Le 23.04.92 dans le village de Haedillo situé au nord de Burgos (Espagne), j'ai pu observer le détail auquel vous faites référence.
La paire que j'ai vue côte à côte présentait une différence de ton dans la couleur de la tête, l'une plus orangé-ocre et l'autre plus jaune-paille.
Le 24.04.92, l'un d'eux s'est placé sur l'autre de façon à réaliser une tentative de copulation qui dura 15 secondes et j'ai pu vérifier que celui qui était dessus avait la face orangée (donc le mâle) et celui de dessous l'avait jaune (donc la femelle) Donnée confirmée le 25.04.92 lorsque la femelle se mit à couver.
Je peux vous assurer que la femelle avait des tons jaunâtres.
Cette année au retour de la migration, j'ai pu vérifier qu'il s'agissait du même couple présentant les mêmes différences.
J'espère que cette donnée vous sera utile et je vous prie de bien vouloir m'envoyer par lettre le résultat de vos recherches ou une explication sur la cause de ce fait car j'ai cherché à la bibliothèque et je n'ai rien trouvé. A partir d'aujourd'hui si je rencontre un cas semblable je ne manquerai pas de vous écrire. Si vous voulez me demander une information ou une chose qui peut vous aider en relation avec l'ornithologie, écrivez à
Jorge soto Lopez
AVDA Reye Catolicos N° 40. 8é C
09005 Burgos (Espagne)
tel; 947 2222 99
Sincères salutation
Jorge Soto.
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Cher confrère,
Sachant que j'assure avec mon père et mon frère le suivi d'une aire de vautours percnoptère dans les monts du Vaucluse (84), mon ami Georges Olioso a bien voulu me faire part de votre article paru dans la revue "Nos Oiseaux" N° 431 (1993), page 40.
Pour répondre à votre demande, veuillez trouver ci-après mes observations à ce sujet.
A l'arrivée des vautours début avril sur le site, j'ai constaté comme vous une différence de coloration de la partie pelée de la tête entre les deux oiseaux.
N'ayant pas assisté aux accouplements, je n'ai pu à ce stade attribuer à chaque sexe sa coloration.
Par contre, la couvaison débutée depuis 15 jours m'a permis de différencier les sexes si l'on considère comme la littérature que l'oiseau qui couve la plupart du temps est la femelle.
Je peux donc vous confirmer que:
-D'une part, la femelle a bien la face pelée jaune pâle et le mâle orangée,
-D'autre part, la différence de coloration persiste au moins pendant le premier tiers de la couvaison.
Nous essaierons de vous tenir informé de l'évolution de ce phénomène pendant le reste de la couvaison puis l'élevage des jeunes.
En ce qui concerne la légère différence de grosseur possible entre les sexes, nous n'avons rien remarqué de semblable, mais il s'agit peut-être d'un manque d'attention de notre part.
Remi Luglia
Les Silex, Rte de Bonnieux
84400 Apt
tel 90 04 88 55.
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Cher ami,
En réponse à cette note je ne connais pas la situation précise chez le percnoptère, mais en général, chez toutes les espèces de rapaces qui ont des faces nues (vautours, polyboroides, , micratur, daptrius), la couleur de la peau est très variable en intensité en fonction du degré d'excitation puisque cela dépend de l'afflux de sang ou non, dans cette partie et on voit couramment un même individu passer en quelques minutes du rose pâle ou rouge vif par exemple. Mais cela reste à vérifier chez le percnoptère.
Quant à la différence de taille, il est normal que la femelle soit plus grande.
Cordialement
J.M. Thiollay, CNRS - FiR.
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Je n'ai jamais prêté attention à la différence de coloration de la partie pelée de la tête du percnoptère.
1 - Le poste d'observation est trop éloigné du site, le télescope utilisé ne me permet pas cette discrimination. Je l'ignorais aussi.
2- Le dimorphisme "s'exprime" sur le site suivi de façon beaucoup plus visible :
- Pigmentation différente des plumages
- Postures différentes lors de la pose, le mâle en position oblique. La femelle en position horizontale.
La femelle, ici est légèrement plus petite que le mâle, ce n'est pas une certitude, probablement son port ramassé, plus genre "poule domestique" illusionne.
Les caractères mâle et femelle me suffisent et ont été maintes fois vérifiésau cours des quatre années d'observation de la nidification.
Sare, le 11 juillet 1992
H. Mondiet.
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Cher Collègue
Dès la réception de ta lettre, j'ai posé la question relative au dimorphisme chez les percnoptères à tous les adhérents de SAIAK. A ce jour, une seule réponse m'est parvenue, celle de Hervé Mondiet qui me dit t'avoir répondu dernièrement.
Pour ma part je n'ai pas observé de dimorphisme , mais il fait avouer que les conditions d'observations sont rarement favorable pour effectuer de si faible différences
Avec mes amitiés
Jean Desbarbes
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Un critère pourtant connu des anglais:
Andréas Guyot
La Bergeronnette 16: 7-11 (1993) 4e trimestre.
La Bergeronnette 12: 2-3 (1992) 4e trimestre.
La Bergeronnette 7: 14 (1991) 3e trimestre.