samedi 15 juin 2019

Pourquoi des vautours fauves ont dépecé deux corps humains dans les Pyrénées-Atlantiques et poursuivi des personnes vivantes.

Avertissement : Il y a toujours eu des randonneurs qui se sont tués en montagne, soit parce qu’ils ont dévissés en escalade, chutés dans une pente herbeuse, etc.. !! mais avant et avec une population raisonnable du nombre de vautour autour des 300 couples nicheurs, jamais ces derniers n'avaient dépecés des corps humains.

Il est certain qu'un vautour ne fait pas la différence entre un homo-sapiens et un ovin et mon propos n'est pas de lui en vouloir, ni de lui jeter la pierre, ni de condamner ce fait, mais de comprendre pourquoi il se jette sur toute source de nourriture.

Un Espagnol de 60 ans a chuté de près de 200 mètres en arrivant, hier, au sommet.
Il était environ 13 h 45, (en septembre 2011), culminant à 2 884 mètres, celui-ci venait d’être atteint par un groupe de 20 personnes emmené par un homme de 60 ans, originaire de San Sebastian, en Espagne.

Le randonneur avait une certaine expérience de la montagne, mais il n’était pas encordé. Après avoir trébuché, il est tombé dans le vide et a fait une chute d’environ 200 mètres dans la face sud du pic.

Son cadavre a été retrouvé par le groupe de secours en montagne des sapeurs-pompiers, et ramené par l’hélicoptère de la sécurité civile, Dragon 64. Les membres du peloton de gendarmerie de haute montagne se sont également rendus sur place pour chercher à déterminer les circonstances exactes de cet accident.

Détail terrible, lorsque le corps du randonneur s’est écrasé à terre, une vingtaine de vautours se sont précipités sur sa dépouille. Une vision qui a choqué plus d’un témoin.
En fin d’après-midi, deux autres personnes, exténuées et ayant du mal à poursuivre leur ascension, du pic ont par ailleurs été secourues par hélicoptère, et emmenées au refuge de Pombie.

Autre fait de dépeçage d’un corps humain :

Une randonneuse de 53 ans a fait une chute mortelle lors d’une randonnée au pic de Pista, au-dessus de Larrau, le 14 avril dernier (2013). La malheureuse a été dévorée par les vautours après sa chute mortelle.

"Le médecin du Smur d’Oloron a constaté que la randonneuse, originaire de Cambo, était décédée de multiples fractures. Elle n’a pas survécu à la chute", a-t-il ajouté. "Nos équipes de secours et le médecin ont remarqué la présence de vautours ainsi que des traces de pattes de vautours sur la neige à proximité des ossements. Un rapport de l’Office national de la Chasse en atteste", a-t-il indiqué.

Selon le secouriste, "c’est la deuxième fois que ce scénario se produit. L’an dernier, au pic du Midi d’Ossau, la même scène a eu lieu", indique-t-il. À l’époque c’est un grimpeur espagnol qui avait été partiellement mutilé par les volatiles avant que les secours puissent récupérer son corps.

La quinquagénaire effectuait une randonnée en montagne lorsque les personnes qui l’accompagnaient l’ont vu glisser sur l’herbe, puis dévisser sur une succession de barres rocheuses d’un dénivelé d’environ 300 m. 

Commentaire : Andréas Guyot.

J’ai eu beau cherché sur internet dans l’histoire des Pyrénées, il n’y a que ces deux cas, et cela est dû à la surpopulation des vautours fauves, qui crèvent de faim.  

Ces faits sont honteusement minorés par des ornithologues locaux, cela ressemble à de le désinformation: voir : http://www.sepanso64.org/spip.php?article172

Pour Gwenaëlle Plet, de la Ligue de protection des oiseaux (LPO), les craintes du randonneur et du chasseur ne sont pas justifiées. « Lorsque vous faites la sieste, vous êtes vivant, vous respirez. Le vautour se nourrit de chair morte animale », affirme-t-elle. « En Inde, les cultures locales utilisent le vautour fauve pour nettoyer leurs cadavres parce qu’elles n’ont pas de bois pour les incinérer ou parce qu’elles sont sur de la roche et qu’elles ne peuvent pas les enterrer. » 
Pour elle, il n’y a aucun changement de comportement du vautour. « Vous dites que les secouristes ont dû chasser les vautours. Mais il faut savoir combien de temps s’est écoulé entre l’alerte et leur intervention. Il n’y a pas de changement sur le régime alimentaire des vautours. Ils se nourrissent toujours de viande morte. Ça reste un nécrophage », insiste-t-elle.

D’autres ont eu plus de chance :

Elle a eu la peur de sa vie. Une Nantaise de 27 ans a été poursuivie par une quarantaine de vautours il y a quelques jours sur la route du GR10, dans le massif des Pyrénées. Comme elle l’a raconté à Sud-Ouest, la jeune femme se trouvait aux alentours du col des Veaux, dans le Pays Basque, lorsqu’elle a aperçu un groupe d’oiseaux sur une carcasse de cheval.

« Une expérience très angoissante »
Alors que la randonneuse s’éloignait, les vautours se sont envolés et ont commencé à la suivre. « Avec un sac de 15 kilos sur le dos, je ne pouvais pas courir », témoigne la Nantaise. « Ils étaient très menaçants. (…) 
C’était une expérience très angoissante ». Les oiseaux se sont finalement enfuis 20 à 30 minutes plus tard. D’après le propriétaire du refuge Jeandel de La Pierre-Saint-Martin, « si elle s'était blessée, cela aurait pu être très dangereux ».

Cette affaire n’est pas sans rappeler la mésaventure subie par quatre randonneurs en Pays Basque il y a quatre ans. Le samedi 9 juin 2007, un groupe se promenait sur le Mondarrain, sur les hauteurs d’Itxassou. Dans la descente, l’un des marcheurs s’est effondré, victime d’une rupture d’anévrisme. 

En attendant les secours, les randonneurs ont dû lutter contre un groupe de vautours qui tentaient de s’approcher du cadavre. Ils ont dû faire de grands gestes pour effaroucher les charognards. « Il est certain que les oiseaux auraient attaqué le corps s’il s’était retrouvé seul », avaient déclaré les camarades du défunt. 
L’accident de dimanche dernier prouve sans doute qu’ils n’avaient pas tort.

(Sud-Ouest, Publié le 01/10/2011) voir : https://www.sudouest.fr/2011/10/01/pourquoi-les-vautours-ont-depece-un-corps-514409-4321.php?fbclid=IwAR15oNO3-uEH2tYFvHoaAu1W3pNvhLjVsS4EeaG9xE5jgXHR90BBkd3rLmg


Conclusion
Il y a deux façons de voir les choses : soit on ni tout, et on réfute le changement de comportement de certains vautours. 
Soit on accepte de comprendre pourquoi certains vautours passent de nécrophage à prédateur et on cherche les réponses, afin qu'ils redeviennent un nécrophage au sens strict du terme.
En tout cas moi je me refuse à accepter une telle situation qui est au détriment des vautours fauves. 
Ce n'est qu'un constat, et certes, je n'ai pas la solution, mais il est certain que la population des vautours fauves est trop importante, sinon pourquoi ils changeraient de comportement alors qu'ils sont programmés biologiquement pour être des nécrophages. 

Andréas Guyot. 

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