Le
but recherché de ce document est de faire le point sur la nidification de ce
limicole commun entre les anciens écris et l’actuel. Parce qu’à la lecture des
différents livres dans ma bibliothèque, il y a des incohérences. Si les
différents auteurs sont d’accord sur sa présence attestée dans les Pyrénées,
ils ne le sont pas sur sa reproduction.
L’autre
objectif est de donner des informations à partir de livres anciens et rares pour
la connaissance de cet oiseau.
Le
livre le plus complet de tous : Limicoles,
Gangas et pigeons d’Europe. Tome 2. Paul Géroudet. (1983). Page 143/155. (Mais
il ne parle pas des Pyrénées).
Extrait : Limicoles nicheurs de France : Philippe J. Dubois., Roger
Maheo. (1986). Page 221 à 232.
-
Nom latin : Actitis (ou tringa) hypoleucos, vient du grec hypo,
« sous » et leucos « blanc ».
-
Famille : Scolopacidés.
-
Catégorie faunistique : Paléarctique (Europe) et non holarctique
(Amérique) contra Voous qui n’avait pas différencié cette espèce de son
congénère américain le chevalier grivelé :
Actitis macularia.
-
Spéciation : Monotypique. Il existe une seule autre espèce du genre
Actitis : le chevalier grivelé, originaire d’Amérique du nord.
-
Aire de reproduction : niche de la Sibérie occidentale à la
latitude sud 37° N (environ Espagne, Turquie).
-
Migration : Cette espèce, principalement migratrice, ne laisse que
quelques hivernants sur les littoraux atlantique et méditerranéen. Il hiverne
principalement en Afrique jusqu’au Cap.
-
Nidification en France : (1986) Il niche principalement dans la
moitié nord de la Somme jusqu’en Alsace, puis de la Franche-Comté jusqu’aux
Alpes-Maritimes, enfin dans le Massif Central. Plus à l’ouest, hormis les
Pyrénées qu’il fréquente une petite population subsiste dans le Centre-ouest.
- Aquitaine :
Aucune preuve n’a été apportée à ce jour. (1986). Il semble bien représenté
entre 900 et 950 m
d’altitude (Le Bail) ainsi que dans le Gave de Pau. Ces données ne sont pas
suffisantes pour avoir un ordre de grandeur de la population pyrénéenne.
- Milieux
fréquentés : Dans les Pyrénées, l’espèce sélectionne les portions de
rivières à débit rapide d’une largeur variant de 3 à 5 mètres , parsemées de
galets voire de gros blocs de pierre par endroit, de plages composées de petits
cailloux ou de sable, tandis que la végétation alentour consiste en saules salix
sp
Et en aulnes Alnus
glutinosa. (Le Bail).
- Ponte :
elle a lieu dans la première moitié de mai. L’intervalle entre chaque œuf est
de 24 h, l’incubation dure de 21 à 22 jours. Les jeunes ne s’envolent qu’à
l’âge de 26-28 jours.
- Durée de vie :
Une guignette a vécu 10 ans et 3 mois.
Extrait : Histoire des oiseaux d’Europe : Laurent J. Yeatman (1971).
Page 181.
Ce
chevalier niche au bord des cours d’eau rapide…./…L’aménagement des rivières
limite ses possibilités d’installation dans toutes les régions sans exception
on constate la diminution de ses effectifs.
Extrait : Atlas des oiseaux nicheurs de France : Laurent Yeatman (1976).
Page 88.
Nidification
certaine : 4 carrés
Nidification
probable : 4 carrés
Nidification
possible : 2 carrés
Il
n’y a aucune analyse écrite en ce qui concerne les Pyrénées.
Seule
cette explication : Sa fréquence en toutes saisons pourrait lui mériter un
similaire à celui en usage dans les pays anglosaxons « Common Sandpiper ».
Si son plumage, ses attitudes et ses cris rendent faciles l’observation de
cette espèce, il est au contraire difficile d’obtenir des preuves de
nidifications car œufs et nids sont habillement cachés sous des saules ou sous
d’autres riverains ; en outre de nombreux oiseaux erratiques non nicheurs
se promènent en été et peuvent être sources de confusion.
Extrait :
Nouvel Atlas des oiseaux nicheurs de France : 1985-1989. Dosithée Yeatman-Berthelot & Guy Jarry.
(1994). Page 310.
Trois
pôles principaux, de nos jours, retiennent en France des chevaliers
guignettes : Les Pyrénées-Atlantiques, le val de Loire et ses affluents dans
la partie du fleuve qui baigne le Massif Central.
Nidification
certaine : 6 carrés
Nidification
probable : 7 carrés
Nidification
possible : 2 carrés
Extrait : Le monde animal en 13 volumes, Tome VIII, Oiseaux 2 : Bernhard
Grzimek (1975). Page 146.
Comme
l’indique déjà son nom allemand « Flussuferläufer » (coureur de
rive), le chevalier guignette court le long des rives, ou il cherche sa
nourriture, en balançant fréquemment son corps…/…. Son nid se trouve également près
de l’eau, bien caché sous les hautes plantes de la rive.
Extrait : Histoire des oiseaux de France, Suisse et Belgique. Christian
Vansteenwegen. (1998). Page 235.
Ce
limicole extrêmement fréquent au passage migratoire dans de grande variété de
milieux est pratiquement inféodé, pour sa reproduction, aux torrents
d’altitude, à l’étage montagnard jusqu’à 1500 mètres .
Deux
livres aux textes similaires :
Inventaire des oiseaux de
France. Philippe J. Dubois
et all. (2000). Page 177/178.
Guide encyclopédique des
oiseaux du Paléarctique occidental.
Mark Beaman & Steve Madge. (1998). Page 342.
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