vendredi 19 avril 2024

Quarante ans d'observation ornithologique au lac d'Artix : 1984 - 2024.


 

Quarante ans d’observation 1984-2024

des oiseaux sur le lac d’Artix.

et recherche d’observations antérieures.

Béarn, Pyrénées-Atlantiques.

Par Andréas Guyot.

Introduction

Le lac d’Artix est l’une des zones géographiques qui accueille le plus d’espèces d’oiseaux à l’échelle du Béarn, que ce soit pour la nidification des ardéidés, l’accueil des hivernants, pour l’avifaune nicheuse et pour la richesse globale plus particulièrement pour les oiseaux d’eau.

Cette vaste zone humide boisée de type ripisylve en plaine est reconnue à divers titres pour sa biodiversité, le site est classé en espace naturel sensible :  ZNIEFF, Natura 2000, et ZICO comme une zone d’importance communautaire pour les oiseaux, dont je ne connais pas les dates de mise en application.  

Il bénéficie également d’une protection comme réserve de chasse communale sur l’ensemble de la zone de nidification. Aujourd’hui la seule chasse autorisée est celle des battues aux sangliers. Mais la zone fut chassée de 1957 jusqu’au 4/08/966 date de la mise en réserve de chasse sur une soixantaine d’hectare. En 1971 sa superficie a été portée à une centaine d’hectares. (Harle & Bail. 1979)  

Avant la construction et la multiplication des lacs collinaires dans les années 1990, les zones humides dans ce secteur sur le gave de Pau et les saligues en amont du lac d’Artix étaient rares. La plupart étaient des bras morts dû à la divagation du gave lors des crues. Le lac d’Artix est une zone artificielle, elle résulte de la construction, d’un barrage en 1957 sur le gave destiné au refroidissement d’une centrale thermique EDF, pour l’alimentation en électricité de l’usine Péchiney, gourmande en électricité (source EDF), et de la nouvelle ville de Mourenx dont les habitants travaillaient à l’usine de Lacq.

Le lit majeur a été élargie à 900 mètres, il est canalisé par des palplanches, au fil des ans, le lac s’est en parti comblé sous l’effet des violentes crues du gave. La vase, le sable et les bois charriés par les eaux se sont déposés, rehaussant le fond sur 40 ha environ et formant des zones d’eau profonde, et des hauts fonds et des îles. Ces phénomènes ont conduit à la physionomie actuelle de « delta » où les îles, les vasières et les chenaux mêlent intimement la saligue au lac, rendant cet espace difficilement pénétrable. Selon la profondeur de l’eau, différents types de végétation se développent, herbiers aquatiques, végétation semi-émergée et diverses très plantes envahissantes, des arbres comme les saules, aulnes, robiniers. Il est difficile de dissocier le lac d’Artix avec l’ensemble des saligues en amont de ce dernier. Dans les années 70, il y eu une vaste roselière à la place de la route qui conduit aujourd’hui à Bésingrand.

 

Présentation de la zone d’étude

Le gave de Pau est une rivière de type torrentielle qui prend sa source au cirque de Gavarnie à plus 2000 mètres d’altitude, et 100 km en amont, à Artix l’altitude n’est plus que de 110 mètres. A l’origine en 1957, le plan d’eau était sans aucune végétation. Les observations ornithologiques ne peuvent et ne pouvaient se faire que derrière les palplanches, Les crues successives ont créé des îlots sableux et la végétation des ligneux se sont développés. Il est maintenant quasi impossible et dangereux de pénétrer dans le delta à pied à cause de la vase et des très nombreux embâcles, et outre que la navigation y est interdite par décret préfectoral. Lorsque l’on est derrière les palplanches nous sommes face à 3 bras du gave parallèles et perpendiculaire à la zone d’observation, ce qui laisse penser à une forme de delta. Entre les bras du gave, c’est principalement une aulnaie saulaie avec d’autres variétés que je ne connais pas. Le milieu est très dense et impénétrable avec de très nombreux robinier faux acacia (Robinia pseudoacaria), d’une superficie aux alentours de cinquantaine d’hectare, qui n’a jamais été exploitée depuis sa création. Coté Artix un chemin longe des palplanches où un dernier bras du gave coule en douceur, au milieu d’un boisement non exploité non plus et qui ne l’a jamais été, les arbres s’enchevêtrent les uns dans les autres. C’est la dernière zone d’observation possible avec une petite pièce d’eau où les cistudes d’Europe (Emys orbicularis), ont élues domicile. Quasi toutes les observations ornithologiques durant ses quarante années ont été principalement faite derrière les 1 kilomètre de palplanches en direction du plan d’eau.

 

Les sources d’étude

Le peuplement des oiseaux nicheurs, hivernants et migrateurs est étudié depuis les années 1970, par des naturalistes locaux en individuel, ou affiliés au CROAP, Centre Régional Ornithologique Aquitaine Pyrénées, qui devenu LPO Aquitaine. Les diverses publications y ont été plus ou moins régulières. La dernière étude date 1978 (Harle & Bail). Tout en sachant que le milieu n’était pas le même, il était beaucoup plus ouvert avec des vasières qui n’existent plus, ce qui explique la disparition des limicoles, et surtout il y avait beaucoup moins d’arbres qu’à l’heure actuelle. Les observateurs les ont réalisés à l’aide de longue-vue, et paires de Jumelles. J’ai moi-même fait des séances de baguage pour le CRBPO. Personne n’a fait de suivi par IPA, (indice ponctuel d’abondance), ni d’aucun protocole, ni de suivi avec une barque au-delà des palplanches sur le plan d’eau. Autrement dit toutes les observations ont été ponctuelles suivant la disponibilité des uns et des autres.


Recherche des observations

La première recherche et analyse porte sur l’évolution de la richesse spécifique de l’avifaune nicheuse du lac d’Artix et sur la base du premier atlas des oiseaux nicheurs d’Aquitaine (1974-1984). Mais aussi d’un numéro 6 de la revue du CROAP (Le Coubageot). Je me limite aux oiseaux ayant une interaction directe avec le lac d’Artix. Je ne vais pas faire la liste commentée des passereaux, seuls les colombidés en hivernage seront mentionnés.

Harle P., Bail J-C., et la collaboration de Blake G et Desaulnay P. (1979). Etude phénologique et variations numériques de l’avifaune du lac d’Artix. Le Courbageot 6, 1-9.

Boutet J-Y., Petit P. & Centre régional ornithologique Aquitaine-Pyrénées. Atlas des oiseaux nicheurs d’Aquitaine, 1974-1984. Bordeaux (France). 1987.

Puis sur le 2e Atlas des oiseaux nicheurs d’Aquitaine (2015).

Theillout A. et all. Collectif faune-aquitaine.org (2015) Atlas des oiseaux nicheurs d’Aquitaine. LPO Aquitaine, Delachaux et Niestlé.

Et enfin l’Atlas des oiseaux migrateurs et hivernants d’Aquitaine.

Theillout A., Besnard A., Delfour F., & Barande S. (coord) 2002.-Atlas des oiseaux migrateurs et hivernants d’Aquitaine. Dordogne, Gironde, Landes, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Atlantiques. Museum national d’histoire naturelle, Paris ; LPO, Rochefort, 496p. (Patrimoines naturels 80).

La deuxième analyse est personnelle, c’est celle de mon fichier sur l’évolution de l’avifaune en augmentation, ou en déclin, et nouvellement installée sur le lac d’Artix, il comporte plus de 30 000 données.  

Dans cette méthode d’analyse je vais prendre l’ordre systémique du guide ornitho.

Lars Svensson., Peter Grant., Killian Mullarney., Dan Zetterström. Guide Ornitho Delachaux et Niestlé. Paris (2005). 

Espèces par espèce, je vais les présenter une à une avec leur statut ; (Nicheur, sédentaire, migrateur), en fonction de leur présence et leur implication sur le lac d’Artix,

Sur mon blog, note : (https://oiseaupyrenees.blogspot.com/ Date du mois et année pour la recherche). Toutes les espèces sont aussi visibles pour cela écrivez le nom de l’oiseau dans (rechercher sur le blog). 


Liste explicite et commentée des espèces.

Grèbe Huppé, Podiceps cristatus : Il est Sédentaire, avec des effectifs stables, et moins de 10 ind. C’est un nicheur régulier avec un effectif de moins de 5 couples par année. Première donnée 1 ind le 25/11/1984. J’ai observé 4 poussins le 29/08/2004 le même jour que les poussins des castagneux. Pour (Harle & Bail 1978), dans leur étude sur le lac d’Artix, ils ne le signalent pas nicheur, juste de passage. Ma note (https://oiseaupyrenees.blogspot.com/ avril 2012)

 Grèbe castagneux, Tachybaptus ruficolis : C’est oiseau un nicheur et sédentaire avec de faible effectif, stable, nicheur le 29/08/2004 un poussin observé. Il est très discret, il s’entend plus qu’il ne se voit grâce à une série de notes sifflées et de trilles aigus et rapides. Ma première observation est notée le 8/12/84 Ma note : (https://oiseaupyrenees.blogspot.com/ aout 2004)

Grèbe à cou noir, Podiceps nigricolis : C’est un migrateur occasionnel, ma première observation de 2 ind le 29/10/1986, ce qui correspond à une halte migratoire. Pour (Harle & Bail 1978) dans leur étude ils ne le signalent que de passage. Ma note : (https://oiseaupyrenees.blogspot.com/ octobre 2010). L’oiseau qui est observé du 2/10/2004 au 20/3/2005 semble pouvoir être le même.

Grand cormoran, Phalacrocorax carbo : Il est sédentaire avec des effectifs stables. C’est un nicheur régulier avec environ une centaine de couples en 2024. Une première observation le 26/10/1973 (Alberny, Blake, Désaulnay). Le 29/12/1983 j’ai compté 95 ind au dortoir. Le 15/06/2002 je découvre un couple de Grand cormoran qui couve. Le 6/7 un premier poussin, le 9 un 2e, le 12 un 3e, et le 4e le 15/7. (Guyot 1992 & 2003). C’est donc une première nidification avec certitude. Ma note : (https://oiseaupyrenees.blogspot.com/ juillet 2002)

Bihoreau gris, Nycticorax nycticora : C’est maintenant un hivernant régulier à cause des hiver doux avec des effectifs en baisse. En 1978, pour (Harle & Bail 1978), il y avait 53 jeunes pour 24 couples soit une moyenne de 2 jeunes à l’envol, l’oiseau était alors un migrateur de passage. Dans la période actuelle, la population nicheuse a chuté de 140 couples dans les années 80 à 6 nids en 2022, et cela depuis la nidification des hérons garde-bœufs. Je découvre le premier hivernage le 28/12/1985. Ma note : (https://oiseaupyrenees.blogspot.com/ avril 2001).

Héron gardeboeufs, Bubulcus ibis : Sédentaire, il a des effectifs nicheurs en nette augmentation, le premier ind a été observé le 12/02/1989. Le dortoir et de 840 ind le 30/10/2001, et de 773 ind le 13/01/2008, compté par moi-même. Le 23/03/2024 j’ai estimé 150 couples nicheurs. Remarque ; les gardeboeufs prennent la place des autres ardéidés, tels les garzettes et les bihoreaux car ils s’installent avant pour nicher. Ma note : https://oiseaupyrenees.blogspot.com/ avril 2000.

Crabier chevelu, Ardeola ralloides : C’est un nicheur rare, 2 ad posé le 31/05/1986, le 14/06/1986 le couple transportait des matériaux pour construire son nid, le 27/05/89 un couple était en parade nuptial. Le 23/06/1990, 4 poussins ont été observé et 3 jeunes à l’envol. (Guyot A., 1991) Première nidification réussie du crabier chevelu (Ardeola ralloides) sur le lac d’Artix. La Bergeronnette (1991), 8 6-8.

Aigrette garzette, Egretta garzetta : Sédentaire avec effectif stable, mais maintenant nicheur en baisse dû à la forte présence et à la pression sur les nids par les hérons gardeboeuf. La première observation sur le lac d’Artix est notée le 13/08/74 par Pierre Petit. En 1978 il y avait 11 couples, (Le Courbageot 1979). Actuellement en 2024, il n’y a pas plus de 10 couples nicheurs, alors que dans les années 80, ils étaient plus de 100 couples.  

Grande Aigrette, Casmeroduis albus : Sédentaire, elle s’observe toute l’année avec de faible effectif, très souvent moins de 5 ind. Ma première observation pour le site du lac le 24/11/1985, elle est restée jusqu’au 29/12/ et a été homologué par le CHN. (Guyot 1991). J’attends sa nidification avec espoir sur le lac dans les prochaines années.

Héron cendré, Ardea cinerea : C’est un sédentaire avec effectifs stables, il est un nicheur régulier avec 35 couples installé en 1992. C’est aussi un hivernant régulier avec des effectifs autour de 25 ind, et un maximum de 130 ind le 30/12/1985 lors de la vague de froid. Historiquement en 1978, (Harle & Bail), donnent 52 ind en janvier et 55 ind en décembre. En hivernage régulier ses effectifs sont d’environ de 10 individus.   

Héron pourpré, Ardea purpurea : Voici un nicheur rare, l’espèce est connue sur le lac depuis 1982, (anonyme et sans date). Le 30/5/92 je découvre 2 nids dans un même saule, le 26/06/1992 je découvre 4 poussins, le 17/7/1992 3 poussins, En 1995 les 24/06 et 1/07 je découvre 3 poussins. (Guyot 1992). 

Cigogne blanche, Ciconia ciconia : Nicheur en aval du barrage à Os-Marsillon, sur un pylône électrique, je la découvre le 13/07/2012, le 28/07/2012 suite à un coup de vent le jeune tombe du nid, malgré des recherches au sol, je ne l’ai pas retrouvé. Malgré la construction d’une plateforme et sa mise en place par la microcentrale électrique elle n’est jamais revenue. 

Cigogne noire, Ciconia nigra : Migrateur rare, je découvre le 19/03/1988 un adulte posé dans les arbres, puis 2 adultes le 20/05/1989 toujours posé dans les arbres, je ne l’ai jamais depuis.

Spatule blanche, Platalea leucorodia : Encore un migrateur rare, Une première observation en 1978 par (Harle et Bail), et sans date. Je découvre une spatule le 12/11/1986, puis 3 le 4/10/1991, et 30/01/1994.

Cygne tuberculé, Cygnus olor : C’est un nicheur régulier, et sédentaire en expansion. La toute première observation date du 3/11/1984, aucune autre observation antérieure même en 1978, (Harle & Bail). Le 21/03/1992 un adulte couve, Le 8/05 un poussin est visible, le 17/05, 9 poussins, le 20/06 ils ne sont plus que 6 poussins, Le 7/10 il ne reste que 3 juvéniles avec un adulte. (Guyot 1993). Dernièrement le 8/02/2024 j’ai observé 14 ind sur le lac entre les adultes et les immatures.  

Oie cendrée, Anser anser : Estivant régulier, un couple a couvée les 6/05/2012, et 28/04/2016, sans avoir vu les poussins et c’est chaque année pareille. Je ne vois jamais les oies en hiver.

Bernache nonnette, Branta leucopsis : Belle observation d’un migrateur rare, 1 ind du 4/04/ au 20/04/2003. Et 1 ind le 4/03/2018.

Tadorne de Bellon, Tadorna tadorna : Voilà un hivernant de plus en plus irrégulier à cause des hivers doux. Une première observation le 18/01/1985. Plus d’observation depuis le 21/12/2014. (Harle & Bail 1978), le signale hivernant et de passage.

Tadorne casarca, Tadorna ferruginea : Encore une belle observation d’un migrateur très rare qui fait plaisir à observer. Deux observations les 20/02/2011, et 3/03/2018. Est-ce un oiseau d’origine sauvage ? Il était seul à chaque fois, et n’avait jamais été observé, même en 1978. Observer des espèces rares et toujours un plaisir.  Ma note ; (https://oiseaupyrenees.blogspot.com/ mars 2018).

Canard carolin, Aix sponta : 1 observation d’un Carolin mâle le 23/12/2022 sur le lac d'Artix. (Communication personnelle) de Stéphane Duchateau.

Extraction, (Harle & Bail 1978) Observation sans date du : Grèbe esclavon, Blongios nain, Cygne sauvage, Oie des moissons, présent sur le lac d’Artix. A cette époque le lac était plus ouvert pour leur accueil. 

Canard colvert, Anas platyrhyncos : Sédentaire, mais la plupart des ind, sont souvent des lâchés par le Fédé, donc impossible de dire une quelconque tendance.

Canard chipeau, Mareca strepera : C’est un hivernant régulier, et un nicheur discret, ma première observation le 18/11/1984 concerne un ind seul et isolé, et enfin une observation de 7 poussins le 21/6/1986, puis 11 poussins le 25/07/1987. La femelle peut très bien être confondue avec celle du colvert, et surtout les poussins.

Canard pilet, Anas acuta : Encore un hivernant en baisse à cause des hivers trop doux. Première observation le 26/12/1984. Dernière obs, le 14/01/2021.

Canard souchet, Spatula clypeata : Toujours un hivernant en baisse à cause des hivers trop doux. Ma première observation est du 10/11/1984. Pas d’observation depuis le 11/07/2022.

Canard siffleur, Mareca penelope : Même constat, même cause encore un hivernant en baisse à cause des hivers trop doux. Première observation le 28/12/1984, puis aucune depuis le 24/12/2017.

Sarcelle d’hiver, Anas crecca : Nicheur rare, et hivernant en baisse à cause des hivers trop doux, celà commence à faire beaucoup dans la liste des canards. Les 117 individus du 27/12/1984 sont bien loin ! Le 29/08/2004 j’observe 2 poussins. Le 17/4/2005 un accouplement. Mais toujours de moins en moins d’individus hivernants : voir (https://oiseaupyrenees.blogspot.com/ aout 2013)

Sarcelle d’été, Anas querquedula : Encore un migrateur régulier en baisse d’effectif, c’est une catastrophe. Ma première observation est du 24/03/1985. Et je n’ai pas revue cette belle sarcelle depuis le 24/03/2021.

Fuligule milouin, Aythya ferina : Hivernant régulier. Ma première observation est du 10/11/1984. Dans un film de Georges Holin tourné en 1972, l’on voit très bien des poussins qui suivent un adulte. (Harle & Bail 1978) ne le signale pourtant pas nicheur. La seule preuve tangible de nidification est à la gravière de Denguin en amont du lac d’Artix sur le gave de Pau, j’y découvre 2 adultes avec un couvant le 16/05/2008. (https://oiseaupyrenees.blogspot.com/ mai 2008)

Nette rousse, Netta rufina : Un migrateur occasionnel qui fait plaisir à observer surtout le mâle avec ses belles couleurs. Ma première observation date du 18/08/1989, et il n’a pas été revu depuis le 11/03/2014, la litanie est longue des oiseaux que l’on observe plus.


(En construction)

samedi 30 mars 2024

Plongeon imbrin, (Gavia immer) dans la baie d'Hendaye coté Espagnol (Plaiaundi)




Les limicoles hivernants sur la vasière

C'était le but de la sortie du jour, aller le voir avant qu'il ne parte


Le nourrissage de l'Eider à duvet, avec du maïs doux.

dimanche 24 mars 2024

Hirondelle rustique; (Hirundo rustica) enfin des photos au lac d'Artix 64.

J'avais vu la première le jour du printemps, mais sans pouvoir faire une photo.

Cette photo est mieux que le première.
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Posées sur un fil le lendemain. 

samedi 23 mars 2024

mercredi 6 mars 2024

Bécassines des marais, elles ne sont toujours pas parties du lac d'Artix 64.





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3 jours plus tard.
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Quelques palombes (pigeons ramiers) rentrent encore en dortoir, j'ai estimé à 75 ind. 


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2 jours plus tard.

jeudi 8 février 2024

samedi 3 février 2024

Bécassine des marais, elles étaient neuf posées au lac d'Artix ce samedi par 17°.


Elles sont sur les arbres morts, charriés par les nombreuses crues successives. cela s'appel un embâcle. 
 

5 bécassines des marais parmi les 9 posées.