mercredi 31 octobre 2018

Lâchers de Claverina et de Sorita en Béarn : premier état des lieux.

A la demande du ministère chargé de l’Ecologie, et après plusieurs mois de préparation, les agents de l’ONCFS ont mené à son terme l’opération de lâcher de deux ourses en Béarn. Les blocages de routes ont contraint les services de l’établissement public à recourir aux moyens aériens de la Gendarmerie. 

Pour des motifs de sécurité publique, les sites initialement pressentis pour ces lâchers n’ont par ailleurs pas pu être atteints. Ils ont été remplacés par des sites alternatifs dans les vallées d’Ossau et d’Aspe, tous deux situés dans les Pyrénées-Atlantiques (64).

Aujourd’hui, Claverina et Sorita sont en parfait état de santé. Elles se sont éloignées de leur site de lâcher respectif mais sont néanmoins toujours présentes dans la zone montagneuse des vallées d’Aspe et d’Ossau, sur le territoire français.

Grâce aux colliers GPS qui équipent les deux animaux, il est possible de les localiser et de suivre leur déplacement, avec un différé de vingt-quatre heures au plus. Comme attendu, les deux femelles se sont beaucoup déplacées dans les jours qui ont suivi leur lâcher en Béarn.

Cette première phase de déplacement correspond à une exploration logique de leur nouveau territoire. L’expérience acquise à la faveur des précédents lâchers enseigne que les ours peuvent alors parcourir jusqu’à une dizaine de kilomètres en une seule nuit (s’activant plutôt la nuit et se reposant le jour, comme tous les ours). Sorita, relâchée un jour après Claverina, semble sur ce point plus mobile que sa consoeur : l’animal a parcouru une distance plus importante, plus de 150 kilomètres en 3 semaines.

Les premières semaines de vie dans les Pyrénées sont décisives pour les deux ourses. Il leur faut en effet trouver rapidement des sites favorables pour se nourrir, mais aussi pour préparer leur repos hivernal. Les fruits forestiers (faines, glands, myrtilles) sont leur nourriture de prédilection en cette saison. Un trou abrité ou une cavité rocheuse leur servira ensuite de tanière pour la période allant de novembre à mars prochain.

D’ici là, toute perturbation peut être préjudiciable à la vie des ourses, mais aussi à leur comportement. Les services de L’État en Pyrénées-Atlantiques restent ainsi particulièrement vigilants et mobilisés pour prévenir toute perturbation intentionnelle ou accidentelle.


http://www.oncfs.gouv.fr/Espace-Presse-Actualites-ru16/Lachers-de-Claverina-et-de-Sorita-en-Bearn-premier-amp-nbsp-news2073?fbclid=IwAR2xh2mh2Sd8a_buihKscVgR18iTSqPfEZP1iImfHTbokhAqoLd9_5elrfY

lundi 29 octobre 2018

Sur la recherche d'un oiseau trouvé mort, un grand cormoran.



Date de la mort de l’oiseau : JJ/MM/AAAA.
Lieu : Argagnon 64, France
Coordonnées : 43°45' N / 00°68' W.
bague bleue 47 S, bague alu : UA 1314 VOGELWARTE HIDDENSEE GERMANIA


Island Heuwiese.


Longueur totale : 83 cm
Envergure : 126 cm
Longueur aile pliée : 32 cm
Longueur du bec : 7 cm
Poids : 1,670 kg.
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La bague du grand cormoran 47s, a rejoint celle du cormoran huppé, C FR, trouvé mort dans le golfe de Morbihan.

dimanche 21 octobre 2018

Joli passage de grues cendrées au dessus du lac de Momas.

Cela faisait plusieurs jours que des amis me disait "as-tu vu les grues ?" Je les avais entendu sans les voir. Cet après-midi voici ma récompense. 

J'étais venu pour voir si le groupe canards souchet étaient toujours là, mais non ils ont poursuivi leur migration.

jeudi 18 octobre 2018

Toujours 7 espèces de limicoles migrateurs sur la vasière du lac de Momas.

Pour le vendredi 19 octobre, il y avait les mêmes espèces, sauf qu'il y avait 24 vanneaux huppés.
Pour le mercredi 24 octobre, il y avait 1 grand gravelot et 3 bécassines des marais.
Pour le samedi 27 octobre, Il y avait 1 courlis cendré, 1 grand gravelot, 3 bécassine des marais.
Pour le mardi 30 octobre, 4 bécassines des marais en vol. 

Pour le vendredi 2 novembre, 1 bécassine des marais, 2 oies cendrées.

Aucun limicole n'est présent toute l'année au lac de Momas, ils sont tous des migrateurs.

Cette vasière qui n'est que le fond de la retenue collinaire qui ce vide, selon les besoins en arrosage pour l'agriculture et aussi un gagnage et une étape dans la migration des limicoles.   

Pour arriver à distinguer et identifier avec certitude une espèce rare ou non habituelle sur "son" marais, il faut connaître parfaitement toutes les autres espèces classiques ou communes. 
Le genre des limicoles est un genre assez compliqué, et pour être à l'aise il n'y a que la pratique assidu de l'observation. 

C'est une belle diversité surtout pour cette période. 

lundi 15 octobre 2018

Encore 7 espèces de limicoles migrateurs en octobre sur la vasière du lac de Momas.

Outre le fait d'avoir une passion pour les limicoles, Il est rare à l'intérieur des terres d'avoir une telle diversité, même si les quantités d'oiseaux ne sont pas importantes pour chaque espèce. 

vendredi 12 octobre 2018

Le faucon pèlerin est revenu hiverner au marais de Biron pour y passer son hiver.

Chaque année et pendant tout l'hiver, ce faucon pèlerin utilise ce peuplier noir comme perchoir et reposoir. Il est peu probable qu'il puisse venir de Pau ou il niche sur 2 tours célèbres de la ville. 


mercredi 10 octobre 2018

Retour au lac de Momas, avec une très belle diversité de 9 espèces de limicoles.

9 espèces de limicoles migrateurs présentes sur la vasière est une belle diversité, car il n'y a que 12 espèces de limicoles qui sont observés à chaque migration.

Les autres espèces d'oiseaux

mardi 9 octobre 2018

Malgré le temps couvert, il y avait une belle luminosité.

La luminosité pure et sans humidité m'a permis d'explorer les estives autour du plateau de Castet. 

A part les habituels milans royaux, pie bavarde et geai des chênes, je n'ai vu qu'un passereau en vol, aucun vautour pourtant si nombreux en vol d'habitude. 
En botanique j'ai trouvé Rosa canina. 

Aucune trace du loup hybride, pourtant dans le bois en amont, la vache morte sent de plus en plus par vent d'Est.
Les chiens-loup, hybrides ou pas aiment pourtant les charognes.

lundi 8 octobre 2018

La brume est vite arrivée sur le plateau.

Il a neigé entre 1.800 et 2.200 m suivant les endroits et les versants. 
C'est surement pour cela qu'il y avait beaucoup de pipit spioncelle en vol sur le plateau de Port de Castet.
Je n'ai toujours pas vu de gobemouche noir.  
J'ai du écourter mon observation, car dans la brume, pas de photo possible.



Voici le total de mes heures d'observation pour essayer de faire une photo du loup hybride.
Vu que j'ai deux compétences en ornithologie et en botanique, j'en profite pour faire deux inventaires.  

Pour ma 5e soirée, (soit 3 x 5 h = 15 heures) je confirme la Hulotte, je rajoute l'hirondelle des rochers, le merle noir, la pie bavarde.
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Pour ma 6e soirée (soit 18 heures d'observation) je rajoute une chauve-sourie sp et un canidé sp.
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Pour ma 7e soirée de 14 à 21 heures. (soit 25 heures d'observation).
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Pour ma 8e soirée de 15h45 à 20h15 (soit 29,30 d'observation).
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Pour ma 9e soirée de 15h30 à 21h30 (soit 35 heures d'observation).
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Pour ma 10e soirée de 16h30 à 21h30 (soit 40 heures d'observation).
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Pour ma 11e soirée de 15h15 à 21h15 (soit 46 heures d'observation).
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Pour ma 12e soirée de 16h15 à 21h15 (soit 51 heures d'observation).
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Pour ma 13e soirée de 15h30 à 19h30 (soit 55 heures d'observation).
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Pour ma 14e soirée de 15h30 à 20h30 (soit 60 heures d'observation).
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Pour ma 15e soirée de 16h à 21h (soit 65 heures d'observation).
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Pour ma 16e soirée de 16h à 21h (soit 70 heures d'observation).
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Pour ma 17e soirée de 16h à 21h (soit 75 heures d'observation).
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Pour ma 18e soirée de 16h30 à 20h30 (soit 79 heures d'observation).
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Pour ma 19e soirée de 16h à 21h (soit 84 heures d'observation).
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Pour ma 20e soirée de 16h à 20h (soit 88 heures d'observation).
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Pour ma 21e soirée de 17h à 19h (soit 90 heures d'observation).
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Pour ma 22e soirée de 16h à 20h30 (soit 94 heures d'observation).
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Pour ma 23e soirée de 16h à 20h (soit 98 heures d'observation).
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Pour ma 24e soirée de 16h à 20h (soit 102 heures d'observation).
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Pour ma 25e soirée de 16h à 20h (soit 106 heures d'observation).
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Pour ma 26e soirée de 17h à 20h (soit 109 heures d'observation).
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Pour ma 27e soirée de 16h à 20h (soit 113 heures d'observation).
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Pour ma 28e soirée de 16h à 20h (soit 117 heures d'observation).
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Pour ma 29e soirée de 16h à 20h (soit 121 heures d'observation).
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Pour ma 30e soirée de 16h à 20h (soit 125 heures d'observation).
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Pour ma 31e soirée de 16h à 20h (soit 129 heures d'observation).
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Pour ma 32e soirée de 16h à 19h (soit 132 heures d'observation).
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Pour ma 33e soirée de 15.45h à 19.45h (soit 136 heures d'observation).
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Pour ma 34e soirée de 15.45h à 19.45h (soit 140 heures d'observation).
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Pour ma 35e soirée de 15.45h à 19.45h (soit 144 heures d'observation).
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Pour ma 36e soirée de 15.45h à 19.45h (soit 148 heures d'observation).
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Pour ma 37e soirée de 15.30h à 19.30h (soit 152 heures d'observation).
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Pour ma 38e soirée de 15.45h à 17.45h (soit 154 heures d'observation).
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Pour ma 39e soirée de 16.30h à 19.30h (soit 157 heures d'observation).
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vendredi 5 octobre 2018

Après 152 heures d'observation, je rajoute deux nouvelles espèces d'oiseau.

Après trois grives litornes que je n'ai pas pu prendre en photo, voici deux pipits spioncelles posés.

 Anthus spinoletta

Gypaète barbu Gypaetus barbatus
Vautour fauve Gyps fulvus
Vautour percnoptère Neophron percnopterus
Aigle royal Aquila chrysaetos
Circaète Jean le blanc Circaetus gallicus
Milan royal Milvus milvus
Milan noir Milvus migrans
Busard des roseaux Circus aeruginosus
Buse variable Buteo buteo
Bondrée apivore Pernis apivorus
Épervier d'Europe Accipiter nisus
Autour des palombres Accipiter gentilis
Faucon crécerelle Falco tinnunculus
Perdrix rouge Alectoris rufa   
Pigeon ramier Columba palumbus
Chouette hulotte Strix aluco
Chouette de Tengmalm Aegulius funereus
Pic noir Dryocopus martius
Pic vert Picus viridis
Pipit spioncelle Anthus spinoletta
Martinet noir Apus apus
Hirondelle de rochers Ptyonoprogne rupestris
Hirondelle rustique Hirundo rustica
Hirondelle de fenêtre Delichon urbica
Rougegorge familier Erithacus rubecula
Grive litorne Turdus pilaris
Merle noir Turdus merula
Pie-grièche écorcheur Lanius collurio
Pie bavarde Pica pica
Geai des chênes Garrulus glandarius
Chocard à bec jaune Pyrrhocorax graculus
Corneille noire Corvus corone corone
Grand corbeau Corvus corax
Rougequeue à front blanc Phoenicurus phoenicurus
Rougequeue noir Phoenicucus ochruros
Tarier des prés Saxicola rubetra
Tarier pâtre Saxicola torquata
Traquet motteux Oenanthe oenanthe
Fauvette à tête noire Sylvia atricapilla
Pinson des arbres Fringilla coelebs
Linotte mélodieuse Carduelis cannabina
Chardonneret élégant Carduelis carduelis
Bouvreuil pivoine Pyrrhula pyrrhula
Bruant jaune Emberiza citrinella

mercredi 3 octobre 2018

Dans ma quette du loup hybride: Je rajoute deux plantes.

Il ne reste plus que des vaches et des chevaux sur le plateau de Port de Castet, tous les moutons sont descendus au village. 


Je regarde toujours les plantes autour de moi, en espérant faire une observation du loup hybride. C'est ma 36e soirée pour 148 heures de présence.  

Juncus effusus

 Centaurea nigra
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Voici les plantes que j'ai identifié depuis mon champ de vision autour de mon poste d'affût.
Depuis la fin Juillet j'observe aussi la flore sur la pâture du bétail à 900 m d'altitude:

Achillea millefolium
Agrostis capillaris
Bellis perennnis
Centaurea nigra
Cirsium eriophorum
Cirsium palustre
Corylus avellana
Crataegus monogyna
Crocus nudiflorus
Epilobium montanum
Eryngium burgatii
Eupatorium cannabinum
Euphrasia alpina subsp cantabrica
Fraxinus excelsoir
Hieracium pilosella
Holcus lanatus
Ilex aquifolium
Juncus effusus
Juniperus communis
Knautia arvensis
Lotus corniculatus
Parnassia palustris
Plantago major
Polygonum persicaria
Potentilla erecta
Prunella vulgaris
Ranunculus acris
Rosa canina
Rubus fruticosus
Salix caprea
Solanum dulcamara
Spiranthes spiralis
Stellaria graminea
Taraxacum officinale
Thymus serpillum
Trifolium arvense
Ulex minor
Urtica dioica
Verbena officinalis

mardi 2 octobre 2018

C'est la quatrième fois que je vois le gypaète barbu à Port de Castet.

Pour ma 35e soirée avec 144 heures d'observation, J'ai encore eu le plaisir d'observer un gypaète adulte, c'est le 4e individu qui passe en vol au dessus du Port de Castet.
Il y a toujours une belle migration d'hirondelle de cheminée, mais pas encore de gobemouche noir. 

Pour la botanique je rajoute la parnassie des marais. Parnassia palustris.
Pour le loup hybride, la brigade loup ne l'a pas encore éliminé.


Gypaetus barbatus

Parnassia palustris

lundi 1 octobre 2018

Dans ma quette d'observation du loup hybride, je rajoute deux espèces d'oiseaux.

Mes deux formations en ornithologie et botanique font que je ne trouve pas le temps long à attendre que le loup hybride sorte du bois.

Après 140 heures d'observation et ma 34e soirée d'observation, je rajoute deux nouvelles espèces d'oiseaux. Le faucon crécerelle et le chocard à bec jaune.

Liste des oiseaux observés depuis mon poste fixe: 
Ordre: Le guide ornitho, édition 2005.

Gypaète barbu Gypaetus barbatus
Vautour fauve Gyps fulvus
Vautour percnoptère Neophron percnopterus
Aigle royal Aquila chrysaetos
Circaète Jean le blanc Circaetus gallicus
Milan royal Milvus milvus
Milan noir Milvus migrans
Busard des roseaux Circus aeruginosus
Buse variable Buteo buteo
Bondrée apivore Pernis apivorus
Épervier d'Europe Accipiter nisus
Autour des palombres Accipiter gentilis
Faucon crécerelle Falco tinnunculus
Perdrix rouge Alectoris rufa   
Pigeon ramier Columba palumbus
Chouette hulotte Strix aluco
Chouette de Tengmalm Aegulius funereus
Pic noir Dryocopus martius
Pic vert Picus viridis
Pipit spioncelle Anthus spinoletta
Martinet noir Apus apus
Hirondelle de rochers Ptyonoprogne rupestris
Hirondelle rustique Hirundo rustica
Hirondelle de fenêtre Delichon urbica
Rougegorge familier Erithacus rubecula
Grive litorne Turdus pilaris
Merle noir Turdus merula
Pie-grièche écorcheur Lanius collurio
Pie bavarde Pica pica
Geai des chênes Garrulus glandarius
Chocard à bec jaune Pyrrhocorax graculus
Corneille noire Corvus corone corone
Grand corbeau Corvus corax
Rougequeue à front blanc Phoenicurus phoenicurus
Rougequeue noir Phoenicucus ochruros
Tarier des prés Saxicola rubetra
Tarier pâtre Saxicola torquata
Traquet motteux Oenanthe oenanthe
Fauvette à tête noire Sylvia atricapilla
Pinson des arbres Fringilla coelebs
Linotte mélodieuse Carduelis cannabina
Chardonneret élégant Carduelis carduelis
Bouvreuil pivoine Pyrrhula pyrrhula
Bruant jaune Emberiza citrinella

Lièvre Lepus timidus
Chevreuil Capreolus capreolus
Crapaud accoucheur Alytes obstetricans
Chauve-souris sp 
Canidé sp

Hors plateau:
Crapaud commun Bufo bufo (sur la route d'accès au plateau).
Renard roux Vulpes vulpes (à la sortie de Castet, par Me Bahurlet de Gan).
Izard Rupicapra pyrenaica (sur les pentes de Costabuzy).

Je suis retourné voir l'Euphrasia alpina, subsp cantabrica, qui une plante peu courante car peu visible. 


 Euphrasia alpina, subsp cantabrica


Voici les plantes que j'ai identifié depuis mon champ de vision autour de mon poste d'affût.
Depuis la fin Juillet j'observe aussi la flore sur la pâture du bétail à 900 m d'altitude:

Achillea millefolium
Agrostis capillaris
Bellis perennnis
Centaurea nigra
Cirsium eriophorum
Cirsium palustre
Corylus avellana
Crataegus monogyna
Crocus nudiflorus
Epilobium montanum
Eryngium burgatii
Eupatorium cannabinum
Euphrasia alpina subsp cantabrica
Fraxinus excelsoir
Hieracium pilosella
Holcus lanatus
Ilex aquifolium
Juncus effusus
Juniperus communis
Knautia arvensis
Lotus corniculatus
Parnassia palustris
Plantago major
Polygonum persicaria
Potentilla erecta
Prunella vulgaris
Ranunculus acris
Rosa canina
Rubus fruticosus
Salix caprea
Solanum dulcamara
Spiranthes spiralis
Stellaria graminea
Taraxacum officinale
Thymus serpillum
Trifolium arvense
Ulex minor
Urtica dioica
Verbena officinalis