samedi 30 septembre 2017

Le Marabout africain, a été récupéré ce matin par sa soigneuse, à la Saligue.


L'oiseau a été récupéré ce matin vers 8h par Amandine sa soigneuse, puisque c'est elle qui organise le spectacle des oiseaux en vol. 
Ils ont pris la route vers 10h pour Beauval 41, soit 7h de voiture avec des arrêts toutes les 30mn. dans un premier temps, et 1h ensuite si tout va bien. 

Présentation de l'oiseau
Dans un livre que j'ai: "Sigean réserve africaine" Jean-Jacques Boisard présente l'oiseau ainsi: Page 104.
Le Marabout est, avec le jabiru, l'une des plus grandes espèces de cigognes. Comme les vautours, le marabout est l'éboueur de l'Afrique, aussi le trouve-t-on là où abondent les cadavres d'animaux, préférant les savanes semi-arides aux régions forestières. 
Il se tient souvent à proximité des villages où l'on élève du bétail, mais également près des puits et des villages de pêcheurs. Son long et puissant bec est utilisé pour ouvrir l'abdomen des animaux morts.
Juché sur ses longues pattes, l'air irascible, le marabout a la tête et le cou dénudés et possède une poche remplie d'air qui pend devant le jabot et se développe avec l'âge. Lorsqu'il ne se nourrit pas de cadavres, il chasse aussi bien les criquets ou de petits rongeurs.
En Afrique, la période de reproduction se situe à la fin de la saison des pluies. Le marabout africain vit en colonies et un même arbre peut comporter plusieurs nids. Sur les rochers ou sur les arbres, les énormes plates-formes de branchages des nids de marabout côtoient souvent celles des nids de pélicans.
Peu à son aise au sol, le marabout est plus à son avantage en vol où grâce à son envergure exceptionnelle (plus de 3 mètres), il devient l'égal des meilleurs planeurs. albatros et vautours. 

Famille: Ciconiiformes
Nom latin: Leptoptilos crumeniferus (crumenifer) dans d'autres sources.
Poids max: 5 kg
hauteur: 1,50 m
longévité moy: 15 ans
Ponte: 2 à 3 oeufs
Incubation: 30 jours
Edition: Réserve africaine de Sigean 1996.
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Je serais tenté de lui dire, à l'année prochaine, car j'ai dit à Amandine, celui-ci il va finir en cage, "ah non pas du tout" m'a t'elle affirmé, "on va lui laisser vivre sa vie d'oiseau". J'ai appris que dans un premier temps il était à 40 km du zoo de Beauval, et là une vol de cigogne est passé et il les a suivi. 
Si j'aime par dessus tout les oiseaux libres, je reconnais que sa vie en Europe ne peut pas être celle d'un oiseau libre, je prends par exemple le cas des Ibis sacrés du parc Branféré dont voici l'impact négatif: 

vendredi 29 septembre 2017

8e jour de présence pour le jeune pluvier argenté.

2 des 6 bécassines des marais.

Lindernia dubia et une petite plante très discrète et tapis au sol.

Liste des plantes dans la partie exondée du lac.

Mon analyse sur le marabout et la saligue: Par Christian Péboscq.

Je pense que la position géographique de "La Saligue" y est pour beaucoup, car elle est véritablement stratégique sur le parcours des longs migrants.
En effet, il s'agit de la dernière zone humide relativement intéressante avant de franchir le mur des Pyrénées.

Et comme elle est dans l'axe qui mène au couloir migratoire de la Soule vers Organbidexka puis l'Espagne, et bien je pense que vue du ciel, elle agit comme un véritable aimant :
les oiseaux arrivent en vue des premiers contreforts, et ils tombent en même temps sur cette zone humide. C'est la dernière aire de repos et de ravitaillement sur l'autoroute, avant d'attaquer l'ascension des cols, en quelque sorte !

Et comme de plus il y a en permanence des oiseaux plus ou moins sédentaires et en nombre (oies, cygnes, aigrettes, garde-bœufs) et que tous ces oiseaux doivent être bien visibles vu du ciel (notamment les cygnes et tous les "blancs"), et bien je pense que ça ne fait que renforcer l'attractivité de notre miroir d'eau pour les oiseaux de passage.

Du moins c'est l'analyse que j'en fais.
S'y ajoute peut-être par la suite effectivement l'effet "mémoire" des individus qui s'y sont déjà arrêté, et qui du coup le refont volontiers, car en plus notre mode de gestion du marais fait qu'il est riche en poissons et amphibiens, voire écrevisses.

Donc les oiseaux se gavent en quelques heures et ça, ils doivent s'en souvenir quand ils repassent dans le coin.
Le marabout pêche d'ailleurs avec une certaine aisance, et Marylou a observé récemment des cigognes attrapant des écrevisses.

Donc, je crois qu'on va continuer d'adopter ce mode de gestion (avec un certain niveau de population piscicole notamment et des profondeurs d'eaux variables), car ça nous réussit, et ma foi on y est un peu pour quelque chose... (sauf pour les écrevisses !). 
Le phénomène est aussi vrai en migration pré-nuptiale : les oiseaux sitôt franchi la montagne "tombent" sur la première zone humide qu'ils trouvent, à savoir la Saligue. 
Ce qui nous permet d'observer régulièrement des espèces en halte migratoire sur le marais, qui restent quelques heures à quelques jours avant de continuer leur route vers leur zone de nidification plus au nord.
Christian

Christian Péboscq – Chargé de mission
Fédération départementale des chasseurs des Pyrénées-Atlantiques
Maison de la nature – 12, boulevard Hauterive
64 000 PAU
Tel : 05.59.84.89.30 – Fax : 05.59.84.14.36
Mob : 06.88.04.61.47 – Mel : cpeboscq@chasseurdefrance.com Web : www.chasseurs64.com

jeudi 28 septembre 2017

Le jeune pluvier argenté est revenu sur le lac de Momas. 7e jour de présence.

Le jeune pluvier argenté.

Ce groupe de 7 vanneau, 3 combattant, 2 bécassine est arrivé en vol.

Les dix oies cendrées en deux familles de, 7 et 3, sont sur le lac depuis le mi-août.

La vasière depuis mon poste de vu, toutes les observations se font dans la partie exondée du lac. 
Il est partiellement vidé pour des besoins agricoles et d'étiage pour les cours d'eau en aval.
Le fond vaseux du lac ou réservoir collinaire est fréquenté par les limicoles en migration.  

Espèces directement liées aux milieux vaseux pour le gagnage dans la zone de quiétude* et en aval des 2 îlots exondés.
*Vanneau huppé
*Grand gravelot
*Petit gravelot
*Gravelot à collier interrompu
*Tournepierre à collier
*Pluvier argenté
Pluvier doré
*Bécasseau cocorli
*Bécasseau variable
Bécasseau falcinelle
*Bécasseau maubèche
*Bécasseau sanderling
*Bécasseau minute
*Bécasseau de Temminck
*Bécasseau de Bonaparte
*Bécasseau tacheté
*Bécasseau à queue pointue
*Bécassine des marais
*Bécassine sourde
*Courlis cendré
Courlis corlieu
*Barge à queue noire
*Chevalier guignette
*Chevalier culblanc
*Chevalier sylvain
*Chevalier aboyeur
*Chevalier gambette
*Chevalier arlequin
*Chevalier combattant
*Bécasseau rousset
*Avocette
*Echasse blanche
Œdicnème criard
*Glaréole à collier
Phalarope à bec large
35 espèces

Liste des principales plantes dans la partie exondée du lac. 
Bidens frondesa
Cynodon dactylon
Cyperus fuscus
Echinochloa cris-galli
Erigeron sumatrensis
Gnaphalium uliginosum
Guizotia abyssinica
Lindernia dubia
Ludwigia grandiflora
Ludwigia palustris
Lysimachia vulgaris
Lythrum salicaria
Paspalum distichum
Persicaria maculosa
Rorippa palustris
Solanum nigrum
Xanthium strumaruim 

Je ne prends pas les plantes en lisière du rivage du lac, juste celles en nombres et dans la partie centrale.

mercredi 27 septembre 2017

Sur la qualité du marais de Biron, "La Saligue aux oiseaux". pour l’accueil des oiseaux migrateurs.

Il est incontestable que les oiseaux ont une certaine forme d’intelligence, même si elle n'a rien à voir avec la notre. 
Pour étayer mon propos je vais prendre l'exemple du marabout du zoo de Beauval qui pour la deuxième fois est venu au marais de Biron. 
Si l'on peut admettre que c'est par hasard qu'il y soit séjourné une première fois en 2016, il faut bien reconnaître que pour son deuxième séjour ce n'est pas un hasard, mais la volonté d'y revenir, même si la situation géographique du marais y est très favorable.
C'est donc qu'il y a bien une qualité d'y séjourner pour les oiseaux, c'est aussi le cas de la cigogne Blanche P4419. qui a séjourné sur le marais en 2016 et 2017.  


Sachant qu'il vient de Beauval, j'ai tracé une ligne à vol d'oiseau.

Dans son trajet jusqu'à Lescar, parmi tous ces lacs collinaires, beaucoup sont attrayant pour l’accueil des oiseaux, entre autre Miramont-Sensacq et Mazerolles-Momas. Et pour aller de Lescar à Biron, il y avait aussi le lac d'Artix. 

Pourtant le marabout comme la cigogne blanche ont choisi le marais de Biron ancien parc "La Saligue aux oiseaux". 

Pour moi ce n'est pas un hasard si les oiseaux reviennent sur un même marais.
N'étant pas éthologue, je ne peux pas vous l'expliquer ni le démontrer. 

Mais mon expérience de l'ornithologie et de la migration des oiseaux d'eau depuis 1984, me fait dire que les oiseaux ont un sens bien à eux pour se poser dans des milieux favorables, d'ailleurs les chasseurs de gibiers d'eaux choisissent toujours les meilleurs endroits et une tone de chasse mal placé ne donne rien.         

Je n'ai pas revu le pluvier argenté au 6e jour.

N'ayant pas envie de lui courir après, soit au lac de la carrière de Momas, ou au lac d'Uzein, je suis resté 3 heures en observation au lac de Momas.

Le marabout est revenu au marais de Biron, La saligue aux oiseaux.

Photos prisent ce matin à la Saligue.



Quelle aventure cet oiseau, est-ce le même que celui de l'an dernier, il semble que oui. 
Le zoo de Beauval en possède une dizaine pour son spectacle des oiseaux en vol. 

Néanmoins ou nonobstant, Il en résulte que si l'oiseau y est revenu, comme un très grand nombre d'oiseaux migrateurs bagués couleurs et contrôlé par nous, c'est que les oiseaux si plaisent, que le marais est bien géré et qu'ils y trouvent de quoi se nourrir et si reposer en toute tranquillité car la saligue est fermé au public.   

Maintenant ce n'est qu'un avis personnel, même si je comprends très bien que le zoo veuille le récupérer, il serait aussi bien ici (hors période de reproduction), sur ce marais de Biron et il serait intéressant de voir s'il repart vers Beauval. Encore une fois il semble rester près des cigognes, qui elles restent à une certaine distance de lui.

Par contre c'est un redoutable prédateur, et les couvées des reproducteurs des différents palmipèdes et échassiers seraient sérieusement mise à mal, c'est un pilleur de nid. 
S'il est le bienvenu en automne pour le spectacle, il ne le serait absolument pas au printemps lors de la reproduction des échasses blanches. 



mardi 26 septembre 2017

Une belle diversité de limicoles au lac de Momas.

Chevalier sylvain au premier plan et grand gravelot.

Le jeune pluvier argenté. (5e jour de présence).

Chez le chevalier sylvain, le sourcil blanc rejoint toujours la base du bec.

lundi 25 septembre 2017

Le mauvais temps, avec des pluies éparses ont eu raison de ma patience.


Néanmoins, des bécasseaux minutes en migration ce sont posés. C'est une constante, le mauvais temps, (surtout la pluie) fait toujours tomber les oiseaux.

dimanche 24 septembre 2017

L'après-midi au lac de Momas.

Une partie des 10 oies sur une des îles avec une 15 aine de garzette. 

Pour toutes mes observations au lac de Momas, je reste en observation à partir d'un poste fixe à la limite des eaux du lac et de la partie envasée. Je suis assis sur un pliant à l'ombre d'un saule et à contre jour pour les oiseaux, cela pendant environ 3 heures pour y voir le plus de limicole possible. 
J'ai quasi abandonné de me promener avec ma longue-vue sur le chemin autour du lac. 
Avec ma méthode, certes je ne vois pas le stationnement des canards et autres palmipèdes sur la grande partie du lac vers le barrage, mais j'ai une préférence pour les limicoles.

La sarcelle d'hiver.

Le chevalier aboyeur.

Une jeune cigogne noire est dans le quartier du Bilàa à Lescar.


J'ai été alerté le samedi 23/9, par un habitant du quartier, qu'il y avait un gros oiseau dans le ruisseau et vu que le zoo de Beauval (41) a perdu il y a une semaine 1 de leur 10 marabouts lors du spectacle des oiseaux en vol, je m'y suis rendu ce dimanche matin en pensant que cela pourrait peut-être être lui. 
C'est n'est donc qu'une jeune cigogne noire, quant au marabout, il aurait peut-être encore suivi un vol de cigogne en migration, comme cela c'était passé il y a un an à la même époque. 
En 2016, le marabout avait passé quelques jours à la Saligue aux Oiseaux de Biron avec un groupe de cigogne blanche avant d'être récupéré par une équipe du zoo de Beauval. 
C'est donc une fausse alerte, mais il fallait en être certain.


Photo du marabout, il y a 1 an.

samedi 23 septembre 2017

Le pluvier argenté est toujours présent au lac de Momas.

Chez le mâle du canard souchet, qu'il soit en plumage nuptial ou en mue, son oeil est toujours clair.

Les femelles du canard souchet ont toujours l'oeil foncé.

Le héron cendré est nicheur au lac de Momas.

vendredi 22 septembre 2017

Un jeune pluvier argenté au lac de Momas.

Il est probable que ce soit le même bécasseau minute observé depuis le 19/9/17.
Le jeune pluvier argenté dans son plumage de juvénile peut présenter une source de confusion avec le pluvier doré, l'important est de l'observer en vol afin de voir le sous alaire des aisselles noires.
C'est ce que j'ai vu, mais je n'ai pas réussi à faire la photo, la digiscopie ne s'y prête guère.  

Un groupe de 17 mouette rieuse, n'est pas habituel.

J'ai fait tout le parcours de la cigogne blanche baguée (2267) que j'ai observé à Lescar le 12/9/17 et qui est née en Suède.

A suivre avec ce lien: 

Le traçage de son dernier parcours avant l'observation à Lescar.

jeudi 21 septembre 2017

Retour sur la vasière de Port-Nivelle à Ciboure, pour 6 observations.

Les deux goélands marins des îles Anglo-Normandes sont toujours sur la vasière de Ciboure.
6AC2
Bagué poussin à Guernesey.
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Bagué poussin aux îles Chausey.
P86

Les 4 observations (bague rouge) sont du programme Aranzadi de San Sébastian, il débuté en 2005 et il a permis de contrôler en 2017, sur cette même vasière de Port-Nivelle à Ciboure un goéland qui a été bagué en 2006, et qui a donc 11 ans.  
(Je suis cette vasière depuis Juillet 2013) 
OR5:G

2R7:G

1R8:G

Le 633:G a 7 ans.

samedi 16 septembre 2017

En soirée au lac de Momas.

Un des 4 jeunes et l'adulte de grand gravelot. 
En plus: 
1 bécassine des marais, 
1 chevalier culblanc,
1 balbuzard.

mercredi 13 septembre 2017

Les résultats des lectures des cigognes blanches observées à Lescar, arrivent.

La cigogne blanche baguée couleur 2267 vient de la Suède, le bagueur m'indique qu'elle a été libéré le 23 août 2016.
L'installation des cigognes blanches dans le sud de la Suède est très récente.

1 bague octogonale noire :
2267, patte droite.
3 bagues sans code : Noir, Vert, Orange, patte gauche.

Voici le traçage de sa migration après sa date de baguage du 23/8/16.

De son lieu de naissance, elle a passé tout l'hiver en Espagne, à partir du 1 décembre 2016.

De son lieu de baguage en Suède, jusqu'en Espagne.


Elle a été contrôlé en Lorraine en remontant de sa migration vers le Nord.

2e contrôle sur la même migration, elle a passé l'été en Allemagne.

Et je l'ai contrôlé à Lescar dans un groupe de 94 ind, pendant sa nouvelle migration vers le Sud.
Lescar, le 12 septembre 2017.