jeudi 26 novembre 2020

Chevalier guignette, Actitis hypoleucos (Linnaeus, 1758).

Atlas des oiseaux migrateurs et hivernants d'Aquitaine.

Par Andréas Guyot.

Répartition en hiver et écologie

Le Chevalier guignette est une espèce paléarctique (Voous 1960) et monotypique. S’il se reproduit très largement dans toute l’Europe, sous toutes les latitudes, du bassin méditerranéen au cercle polaire en passant par les îles britanniques, c’est un hivernant régulier en Aquitaine. Il fréquente surtout les eaux douces des vallées alluviales mais aussi les eaux saumâtres des marais et lacs arrière-littoraux. Pendant son hivernage, le Chevalier guignette est le plus souvent isolé ou en petits groupes lâches (Mahéo inYeatman-Berthelot & Jarry 1991). Ainsi, il est rare d’observer plus de 2 individus ensemble car chacun défend un linéaire de berge vis-à-vis de ses congénères (Norman 2008). Néanmoins, il peut arriver d’en apercevoir plusieurs sur un même plan d’eau, comme ces 38 individus au port du Rocher à la Teste-de-Buch (33) en janvier 2014 (Gabin in faune-aquitaine.org).

Les effectifs en hivernage ne semblent pas dépasser une centaine de guignettes sur l’ensemble de l’Aquitaine : entre 22 et 57 individus ont été dénombrés lors des comptages de mi-janvier de 2011 à 2017 (Wetlands). Bien que l’espèce soit observée tout au long de l’année sur différents sites tels le gave de Pau ou sur le lac de Castet (64), il n’est pas possible de lui conférer avec certitude, au regard des mouvements d’individus documentés au fils des mois, un statut de sédentaire strict. En hiver, l’espèce semble se répartir assez largement le long des cours d’eau et des plans d’eau de la région à l’exception des zones d’altitude. Au cours de la période considérée par l’atlas, seules 5 observations hivernales ont été réalisées au-delà de 300 m d’altitude, avec un record à 442 m sur la commune de Bielle (64) (faune-aquitaine. org). En hiver, le régime alimentaire du Chevalier guignette ne semble pas fondamentalement différent du restant de l’année : il prospecte le bord des eaux pour se nourrir principalement d’insectes terrestres et aquatiques ou de crustacés amphipodes capturés à la limite de lame d’eau (Norman 2008).

Migration

Le Chevalier guignette est un migrateur essentiellement nocturne. La migration postnuptiale intervient dès mi-juillet et s’achève fin septembre. Il faut attendre le pic de sa migration lors de la première quinzaine d’août pour voir ses effectifs augmenter nettement sur certains sites de halte migratoire, avec des regroupements pouvant atteindre une cinquantaine d’individus, comme sur la digue de Tarnos (40) en 2012, voire approcher la centaine d’oiseaux comme dans la réserve du marais d’Orx (40) ou à la réserve ornithologique du Teich (33) (faune-aquitaine.org). En halte migratoire, le Chevalier guignette est observé tant sur le littoral qu’à l’intérieur des terres. Les milieux d’accueil préférentiels sont constitués par les berges limoneuses des fleuves et rivières, notamment dans la zone d’influence des marées comme le long de l’Adour, de l’estuaire de la Gironde et de la Dordogne, ainsi que sur le littoral (Bassin d’Arcachon). Depuis quelques décennies, la création de lacs collinaires et étangs d’irrigation semble avoir offert de nouveaux sites de halte migratoire. Lors de ses haltes migratoires, il évolue fréquemment en recherche alimentaire dans des habitats anthropisés : enrochement de berges, digues bétonnées des bassins ostréicoles, entre les palplanches et la berge naturelle dès que celle-ci s’érode etc. (Barande comm pers). La migration prénuptiale s’amorce en fin de la première décade de mars, culmine vers fin avril ou début mai et s’achève assez rapidement, vers la mi-mai (faune-aquitaine.org). Les informations délivrées par le baguage indiquent que la population régionale est renforcée en hiver par un contingent d’oiseaux provenant d’Europe du Nord (Scandinavie, Danemark, Benelux, Allemagne et Royaume-Uni. Quelques individus bagués en Aquitaine, sans que leur origine ne soit connue, ont quant à eux été contrôlés en péninsule ibérique (Dehorter & CRBPO 2019).

Tendances des populations et menaces

La population hivernant en France est estimée à plus de 1 000 individus pour la période 2010-2013 (Issa in Issa & Muller 2015). La tendance sur le long terme (1980-2017) est en forte augmentation avec un accroissement de 8,3% par an alors que la tendance à court terme (2007-2017) est à l’augmentation modérée avec un accroissement de 6,1% par an (Wetlands). Les tendances actuelles de l’espèce, ainsi que les observations de terrain ne laissent pas présager de menaces particulières tant en halte migratoire que lors de l’hivernage.

mercredi 18 novembre 2020

Cet après-midi, j'ai rajouté le grimpereau des jardins, dans le parc de la coulée verte du Laü à Pau.

(en photo un rougequeue noir)

Mes observations depuis le début du confinement N°2:
Pigeon ramier, biset, tourterelle turque, pie, corneille noire, étourneau, pinson des arbres, mésange à longue-queue, rougegorge, rougequeue noir, léiothrix, fauvette à tête noire, merle noir, grive musicienne, mésange charbonnière, mésange bleue, accenteur, pic vert, pouillot véloce, bergeronnette grise, grimpereau des jardins
soit 21 espèces.

samedi 14 novembre 2020

20 espèces d'oiseaux dans le parc de la coulée verte du Laü de Pau, depuis le confinement N°2.






Mes observations depuis le début du confinement 2:

Pigeon ramier, biset, tourterelle turque, pie, corneille noire, étourneau, pinson des arbres, mésange à longue-queue, rougegorge, rougequeue noir, léiothrix, fauvette à tête noire, merle noir, grive musicienne, mésange charbonnière, mésange bleue, accenteur, pic vert, pouillot véloce, bergeronnette grise.
soit 20 espèces.

samedi 7 novembre 2020

L'ornithologie de confinement, dans un parc à moins d'1 km de chez moi.

Se résume à chercher dans cet espace. 


Les autres espèces: de mémoire !!
Rougegorge familier
Accenteur mouchet
Mésange bleue, charbonnière, longue queue.
Pigeon ramier, biset.
Tourterelle turque 
Pic vert
Merle noir
Léiothrix jaune
Corneille noire.
Etourneau sansonnet 
Pinson des arbres.
Pie bavarde. 
Fauvette à tête noire.
Pouillot véloce.
Grive musicienne
Soit pour le moment à 18 espèces d'oiseaux.

samedi 17 octobre 2020

Sortie en mer samedi au large de Saint-Jean-de-Luz sur le Gouf de Capbreton.

j'ai fais 20 sortie en mer à partir de Santurtzi et Mutriku, et la 21e à partir de St Jean-de-Luz.
 
 Un jeune grand labbe.
La journée a commencé par un vol de grues cendrées très au loin, puis une sterne caujek, 2 puffin majeur, 1 puffin fuligineux, quelques fous de bassan, et les 4 grands labbes. Avec des passereaux en vol au raz des vagues. 


Un passereau indéterminé

vendredi 16 octobre 2020

Deuxième jour à observer les Leiothrix jaunes, afin de savoir si il y a compétition avec les autres espèces d'oiseaux.

En observant la queue du Leiothrix en vol, il semble que l'oiseau soit un mâle. car l'on voit la pointe des rectrices noires.

J'ai disposé des graines au sol, afin d'attirer le rougegorge mais aussi les Leiothrix, j'ai vu trois espèces: mésange à longue-queue, rougegorge, merle noir.

Je n'ai pas constaté d'agressivité entre eux.  

jeudi 15 octobre 2020

Etude du comportement des Leiothrix jaune face aux autres espèces de passereaux.

Jeune Leiothrix jaune 

Rougegorge
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J'observe le comportement des Leiothrix jaune, car je soupçonne lorsqu'ils sont en groupe de faire fuir les autres oiseaux passereaux. J'ai donc disposé des graines au sol afin de voir un comportement, mais je n'ai rien vu de tel, à suivre.

lundi 12 octobre 2020

Ce lundi au lac de Momas.


 
Cygne tuberculé

Des mâles de Canard souchet en éclipse 

Deux vanneaux huppé derrière les colverts en parade nuptiale.

Une des plantes invasives, qui couvre toute la partie exondée du lac.

Léiotrix jaune

samedi 10 octobre 2020

vendredi 9 octobre 2020

Un phalarope à bec large blessé du coté gauche; à l'aile avec la patte brisé à la station d'épuration de Capbreton 40.

Dans cette station d'épuration en bord de l'Océan Atlantique au sud de Capbreton, il y a trois bassins de type lagunage, pour l'épuration des eaux usées.
Vu qu'ils se trouvent très proche du littoral, ils sont attractifs pour les oiseaux affaiblis ou en halte migratoire.
J'y suis aller ce vendredi et j'ai trouvé ce phalarope à bec large qui était bien mal en point, il se trainait uniquement avec sa patte droite. 
Selon mon expérience, (j'ai 72 ans) des blessures chez les oiseaux, tout me porte à croire à un coup de fusil, d'autant plus que l'endroit est connu pour la chasse aux alouettes en migration.

Rajout du samedi 10 octobre.
Un membre du centre de soin du Pays-Basque (hegalaldia.org) est passé ce samedi matin à l'endroit exact et voici ce qu'il m'a écrit "Pas vu le phalarope ce matin, par contre un joli tas de plumes à l'endroit exact".