Mais comment le virus aurait-il pu passer d’un élevage clos vers les grues sauvages ? « Malheureusement, les vétérinaires ne recherchent généralement pas les vecteurs entre l’industrie avicole et les oiseaux sauvages », regrette Klemens Steiof, qui ne peut émettre que des hypothèses.
Le fait que l’épidémie ait commencé de manière intense, avec de nombreuses grues infectées en l’espace de quelques jours, suggère selon lui une source à proximité des grands sites de stationnement des grues situés dans l’est de l’Allemagne (länder de Mecklembourg-Poméranie occidentale et/ou de Brandebourg).
Autre élément qui pourrait expliquer que seules les grues ont été touchées et pas les autres oiseaux sauvages : « Une possibilité pourrait être la fertilisation des champs de maïs, nombreux dans le Brandenbourg, avec le fumier issu des élevages et enfoui dans le sol », avance-t-il. Quand les grues fourragent dans le sol à la recherche de grains de maïs restants, les oies sauvages, elles, se contenteraient de picorer en surface.
Il évoque aussi la piste des systèmes de ventilation. Enfin, le transport de volailles infectées vers des abattoirs pourrait être une autre source potentielle de contamination le long du trajet.
Le fait que l’épidémie ait commencé de manière intense, avec de nombreuses grues infectées en l’espace de quelques jours, suggère selon lui une source à proximité des grands sites de stationnement des grues situés dans l’est de l’Allemagne (länder de Mecklembourg-Poméranie occidentale et/ou de Brandebourg).
Autre élément qui pourrait expliquer que seules les grues ont été touchées et pas les autres oiseaux sauvages : « Une possibilité pourrait être la fertilisation des champs de maïs, nombreux dans le Brandenbourg, avec le fumier issu des élevages et enfoui dans le sol », avance-t-il. Quand les grues fourragent dans le sol à la recherche de grains de maïs restants, les oies sauvages, elles, se contenteraient de picorer en surface.
Il évoque aussi la piste des systèmes de ventilation. Enfin, le transport de volailles infectées vers des abattoirs pourrait être une autre source potentielle de contamination le long du trajet.
Depuis un mois, les cadavres d’environ 35 000 grues cendrées auraient été retrouvés sur leur parcours migratoire qui passe par l’Allemagne, la France et l’Espagne, évalue Alain Salvi, président du Groupe de travail européen sur les grues. Le décompte dépasserait les 10 000 en France. « Et encore il ne s’agit là que des oiseaux qui ont pu être observés. Beaucoup d’autres ont sans doute disparu, dans les eaux ou mangés par des prédateurs », précise celui qui est également président du Conservatoire d’espaces naturels de Lorraine.
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https://reporterre.net/Grues-mortes-de-la-grippe-aviaire-les-ornithologues-soupconnent-les-elevages-industriels
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