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le reportage: http://aquitaine.france3.fr/emissions/jt-1213-aquitaine
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à 10,50mn.
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Objet : le
problème
Des vautours
fauves.
Monsieur
le préfet des
Pyrénées Atlantiques.
Je suis
ornithologue et j’ai travaillé de 1983 à 1993 sur le nourrissage des vautours.
En 1993 j’ai écris mon étude, dans laquelle je remettais en doute le
Nourrissage et
j’avais vu juste.
Voici mes
solutions pour mettre fin au problème.
1) Ne plus
effectuer de nourrissage artificiel en hiver, car comme tous les oiseaux, la
reproduction est motivée par la quantité de nourriture trouvée, et cela fausse
leur reproduction.
Le nourrissage artificiel
ne devra commencer, qu’à la naissance des jeunes c'est-à-dire fin mars début
avril et jusqu’à l’envol Juillet Aout, afin de créer une diversion chez les
vautours pour les éloigner des attaques sur des bêtes faibles.
2) Les éleveurs
devront aussi changer leurs habitudes à savoir qu’une vache pleine devra
rentrer à l’étable pour y vêler, comme cela se faisait avant et cela pour une
période de 10 ans, car la maturité sexuelle est de 5 ans chez les vautours
fauves et il faudra attendre une génération pour espérer voir un changement de
comportement.
Il est possible
d’envisager de devoir prendre un arrêté, afin d’interdire le vêlage in natura.
Nous sommes nous,
les ornithologues et naturalistes, responsables du changement de comportement
alimentaire du vautour fauve à cause du nourrissage avec la viande fraiche.
Avant le nourrissage artificiel 1973, les vautours fauves étaient uniquement
nécrophage, il n’y eu jamais d’attaque sur des bêtes vivantes.
Les attaques ont
commencé dans les années 85 à 90, alors nous pensions que les agriculteurs
éleveurs ne nous disaient pas la vérité, et j’ai été un des premiers à avoir
des doutes vu le comportement très agressif des vautours lorsque nous allions
les nourrir.
Ensuite nous avons
constaté de visu ce problème et il nous avait été demandé de minimiser ce
phénomène que nous ne comprenions pas nous même et pour lequel personne chez
nous (naturaliste) ne voulait remettre en cause le nourrissage artificiel et
c’est pour cela que j’ai écrit cette étude.
Naturellement j’ai
été mis au banc des accusés et reniés des mouvements de protection de la
nature.
Aujourd’hui ces
mêmes associations sont toujours dans le déni, voilà pourquoi je vous propose
mes solutions afin que cela change.
Car avec eux, cela
ne changera jamais, soyez en persuadé…ils sont dans la culture du vautour et
leur certitudes.
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